Depuis 2005 et à plusieurs reprises des otages occidentaux capturés dans les pays du Sahel ou d’Afrique du Nord se retrouvent en territoire malien obligeant les autorités de ce pays à engager des négociations avec les ravisseurs.
« Nous sommes fatigués d’être face à ces dilemmes, fatigués de gérer des situations aussi ambigües et aussi gênantes », affirme le président du Mali en rappelant que « les otages ne sont pas maliens, les auteurs de l’enlèvement non plus et l’endroit du rapt est hors (des) frontières » du Mali.
Le chef d’Etat malien, dont les propos sont rapportés par la presse de son pays, s’exprimait dans une interview accordé fin avril 2009 au quotidien algérien Al Watan.
Amadou Toumani Touré a évoqué la position inconfortable de son pays qui se trouve « face à une situation humanitaire où il faut aider et d’autre part face une autre situation, cette-fois-ci sécuritaire, qu’il ne faut pas encourager » soulignant que le paiement de rançons au preneurs d’otages contribue à renforcer les moyens des preneurs d’otage.
Pour le président Touré, il s’agit d’une affaire internationale que la communauté internationale doit prendre en charge au même titre que les cas de piraterie au large des côtes somaliennes.
Le 22 avril, un groupe de quatre otages occidentaux étaient libérés au Mali par le groupe Al-Qaida au Maghreb Islamique, nouvelle appellation du Groupe Salafiste pour la Prédication et le combat (GSPC, algérien).
Le groupe d’otages libérés était composé de deux diplomates canadiens disparus enlevés le 14 décembre au Niger ainsi que d’une Allemande et d’une Suissesse enlevées le 22 janvier à la frontière entre le Niger et le Mali.
Outre l’enlèvement des otages, ces deux pays sont confrontés à des soulèvements internes de populations touarègues dans la partie nord et désertique de leurs pays respectifs quasiment transformés en No-man’s-land.
« Nous sommes fatigués d’être face à ces dilemmes, fatigués de gérer des situations aussi ambigües et aussi gênantes », affirme le président du Mali en rappelant que « les otages ne sont pas maliens, les auteurs de l’enlèvement non plus et l’endroit du rapt est hors (des) frontières » du Mali.
Le chef d’Etat malien, dont les propos sont rapportés par la presse de son pays, s’exprimait dans une interview accordé fin avril 2009 au quotidien algérien Al Watan.
Amadou Toumani Touré a évoqué la position inconfortable de son pays qui se trouve « face à une situation humanitaire où il faut aider et d’autre part face une autre situation, cette-fois-ci sécuritaire, qu’il ne faut pas encourager » soulignant que le paiement de rançons au preneurs d’otages contribue à renforcer les moyens des preneurs d’otage.
Pour le président Touré, il s’agit d’une affaire internationale que la communauté internationale doit prendre en charge au même titre que les cas de piraterie au large des côtes somaliennes.
Le 22 avril, un groupe de quatre otages occidentaux étaient libérés au Mali par le groupe Al-Qaida au Maghreb Islamique, nouvelle appellation du Groupe Salafiste pour la Prédication et le combat (GSPC, algérien).
Le groupe d’otages libérés était composé de deux diplomates canadiens disparus enlevés le 14 décembre au Niger ainsi que d’une Allemande et d’une Suissesse enlevées le 22 janvier à la frontière entre le Niger et le Mali.
Outre l’enlèvement des otages, ces deux pays sont confrontés à des soulèvements internes de populations touarègues dans la partie nord et désertique de leurs pays respectifs quasiment transformés en No-man’s-land.
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