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Affaire du fils « rappeur » de Sankara, J.A s’explique

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Last Updated on 05/07/2012 by Ouestafnews

Contacté par Ouestafnews, l’auteur de l’article à l’origine de l’affaire, Pascal Airault, n’a pas voulu revenir sur l’affaire mais préféré renvoyer notre rédaction aux précisions contenues dans le dernier numéro de J.A. dans lequel il écrit avoir rencontré le jeune Ismael «à l’hôtel Onomo de Libreville au début de mars (2012) pendant près d’une heure ». Et le journaliste de poursuivre que le jeune rappeur lui « a confirmé être le fils de Thomas Sankara ».

Après la publication du premier article, « Ismaël Sankara m’a prié d’écrire un correctif, me disant qu’il était soumis à des pressions familiales et qu’il était encore trop tôt pour dévoiler son passé. Je lui ai répondu que je ne pouvais pas revenir sur la version qu’il m’avait donnée », a ajouté M.Airault qui précise qu’un droit de réponse avait été proposé à Ismaël.

Le portrait fait par Jeune Afrique de ce jeune rappeur vivant aux Etats-Unis a été repris par des journaux burkinabés, suscitant beaucoup d’interrogations et une vive polémique.

Dans une interview accordée à Bendré, un hebdomadaire burkinabé, Ismaël Sankaré a aussi démenti, les informations publiées par Jeune Afrique.

« L’interview a été publiée sans mon consentement. Je ne prétends pas être le fils de Thomas Sankara, la politique n’est pas au centre de mes intérêts », a-t-il indiqué à Bendré.

Dans cette affaire Jeune Afrique a aussi reçu, une réaction provenant d’un membre de la famille de Thomas Sankara, réfutant la filiation entre ce dernier et Ismaël.

« Ismaël porte peut-être le nom Sankara, il a peut-être des liens avec la famille, mais Ismaël n’est pas un fils de Thomas. » a indiqué Theodul Sankara, neveu de Thomas Sankara qui a saisi la rédaction de Jeune Afrique par Courrier électronique, selon notre confrère Pascal Airault qui dit continuer ses investigations pour y voir plus clair.

Thomas Sankara a dirigé le Burkina Faso de 1983 à 1987 avant d’être assassiné par son ami et compagnon d’armes , Blaise Compaoré, encore au pouvoir à Ouagadougou. Pour nombre de militants panafricanistes et de jeunes Africains, Thomas Sankara, reste l’un des plus grands symboles de l’engagement patriotique et du combat pour la libération totale et entière de l’Afrique.

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