Last Updated on 12/08/2008 by Ouestafnews
Par Ouestafnews
Luis Moreno Ocampo était dans la capitale sénégalaise où il a rencontré le chef de l’Etat Abdoulaye Wade, selon une source proche de la présidence.
Cité par les médias sénégalais, le procureur a affirmé que l’objectif de sa visite était de rendre compte au président Wade des activités judiciaires de son bureau.
Réagissant à cette visite, le Sénégalais Alioune Tine, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO, ONG panafricaine basée à Dakar), a une nouvelle fois dénoncé la démarche ségrégationniste de la CPI, estimant que ses actions sont essentiellement orientées vers l’Afrique.
”Les crimes ne se déroulement pas uniquement en Afrique et en ex-Yougoslavie”, a dit M. Tine sur les ondes de la radio privée RFM,
Le patron de la Raddho a cité, à titre d’exemple, les abus des occupants américains et britanniques en Irak, avec notamment le cas de la prison d’Abu Ghraib.
”Effectivement il y a des criminels de guerre en Afrique”, a toutefois reconnu M. Tine pour qui les Africains devraient faire en sorte que leurs tribunaux puissent juger, en modifiant leurs lois.
A l’heure actuelle, seuls deux pays africains –Sénégal et Afrique du Sud – sont compétents pour juger ces genres de délit, le défenseur des droits de l’homme relevant que cela est ”une négligence” de la part des Africains.
C’est le 14 juillet dernier que le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déposé, une demande pour que la CPI délivre un mandat d’arrêt international contre le président soudanais, Omar El Béchir, qu’il accuse de ”génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité”, au Darfour, la province occidentale du Soudan.
Quelques jours auparavant, le Congolais Jean-Pierre Bemba a été arrêté à Bruxelles et déféré à la CPI pour crimes de guerre.
Avant Alioune Tine, plusieurs voix africaines, y compris à l’Union Africaine, se sont élevées contre la requête du procureur de la CPI, toutes dénonçant le ”deux poids, deux mesures” de la justice internationale qui semble ne s’acharner que sur les dirigeants africains.
Le 22 juillet dernier, le président gambien Yahya Jammeh s’est attaqué, à son tour, à la CPI, en réaction à la demande adressée aux juges de la CPI de délivrer un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Béchir.
Cité par les médias sénégalais, le procureur a affirmé que l’objectif de sa visite était de rendre compte au président Wade des activités judiciaires de son bureau.
Réagissant à cette visite, le Sénégalais Alioune Tine, secrétaire général de la Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO, ONG panafricaine basée à Dakar), a une nouvelle fois dénoncé la démarche ségrégationniste de la CPI, estimant que ses actions sont essentiellement orientées vers l’Afrique.
”Les crimes ne se déroulement pas uniquement en Afrique et en ex-Yougoslavie”, a dit M. Tine sur les ondes de la radio privée RFM,
Le patron de la Raddho a cité, à titre d’exemple, les abus des occupants américains et britanniques en Irak, avec notamment le cas de la prison d’Abu Ghraib.
”Effectivement il y a des criminels de guerre en Afrique”, a toutefois reconnu M. Tine pour qui les Africains devraient faire en sorte que leurs tribunaux puissent juger, en modifiant leurs lois.
A l’heure actuelle, seuls deux pays africains –Sénégal et Afrique du Sud – sont compétents pour juger ces genres de délit, le défenseur des droits de l’homme relevant que cela est ”une négligence” de la part des Africains.
C’est le 14 juillet dernier que le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, a déposé, une demande pour que la CPI délivre un mandat d’arrêt international contre le président soudanais, Omar El Béchir, qu’il accuse de ”génocide, de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité”, au Darfour, la province occidentale du Soudan.
Quelques jours auparavant, le Congolais Jean-Pierre Bemba a été arrêté à Bruxelles et déféré à la CPI pour crimes de guerre.
Avant Alioune Tine, plusieurs voix africaines, y compris à l’Union Africaine, se sont élevées contre la requête du procureur de la CPI, toutes dénonçant le ”deux poids, deux mesures” de la justice internationale qui semble ne s’acharner que sur les dirigeants africains.
Le 22 juillet dernier, le président gambien Yahya Jammeh s’est attaqué, à son tour, à la CPI, en réaction à la demande adressée aux juges de la CPI de délivrer un mandat d’arrêt contre le président soudanais Omar El Béchir.
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