« A l’exception du Nigeria, qui dispose de confortables réserves dans lesquelles puiser, les pays de l’Afrique de l’Ouest risquent d’avoir du mal à financer leurs déficits », affirme la BAD dans son rapport sur les Perspectives économiques en Afrique (PEA) consulté par Ouestafnews.
Pour la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, les soldes budgétaires (dons compris) se sont détériorés en 2008.
Quatre pays ont enregistré des déficits supérieurs ou équivalents à 4,5% du Produit intérieur brut (PIB). Le Burkina Faso (6,4%), le Ghana (10%), le Mali (5,4 %) et le Sénégal (4,5 %), indique le rapport.
Les auteurs du document font valoir que « la Guinée-Bissau – qui avait détenu le record en 2007, avec un déficit de 10,3 pour cent du PIB – est temporairement repassée dans le vert, grâce aux allègements de la dette ».
Selon le rapport sur le PEA, en 2009 ces cinq pays devraient connaître de lourds déficits, sans espoir d’amélioration.
Selon eux, le faible excédent du Nigeria, enregistré en 2007 et en 2008 devrait céder la place à un déficit de 11,1% en 2009, puis du même ordre en 2010.
Les projections du PIB représentées dans les PEA pourraient donc être « revues largement à la baisse si les difficultés financières se traduisent par des réductions dans les dépenses publiques programmées », avertissent les auteurs.
Pour la plupart des pays de l’Afrique de l’Ouest, les soldes budgétaires (dons compris) se sont détériorés en 2008.
Quatre pays ont enregistré des déficits supérieurs ou équivalents à 4,5% du Produit intérieur brut (PIB). Le Burkina Faso (6,4%), le Ghana (10%), le Mali (5,4 %) et le Sénégal (4,5 %), indique le rapport.
Les auteurs du document font valoir que « la Guinée-Bissau – qui avait détenu le record en 2007, avec un déficit de 10,3 pour cent du PIB – est temporairement repassée dans le vert, grâce aux allègements de la dette ».
Selon le rapport sur le PEA, en 2009 ces cinq pays devraient connaître de lourds déficits, sans espoir d’amélioration.
Selon eux, le faible excédent du Nigeria, enregistré en 2007 et en 2008 devrait céder la place à un déficit de 11,1% en 2009, puis du même ordre en 2010.
Les projections du PIB représentées dans les PEA pourraient donc être « revues largement à la baisse si les difficultés financières se traduisent par des réductions dans les dépenses publiques programmées », avertissent les auteurs.