
«Il faut que les pays africains mettent en place des mesures correctives pour régler les problèmes structurels afin qu’on en (les industries culturelles) fasse vraiment un levier de croissance », a plaidé M. Codjo, consultant auprès de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et du Fonds de garantie des industries culturelles de l’Afrique de l’ouest.
Ce Fonds a été mis en place par la Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BIDC).
Selon cet expert, une autre étude réalisée en 2004 montre que le poids des filières de la culture dans le monde représente 264 milliards d’euros par an.
Aux Etats-Unis c’est un secteur qui contribue pour environ 10% du produit intérieur brut et à Singapour entre 90% et 98%.
De même, en Asie la croissance des secteurs de la culture était de 17.62 % alors que l’économie en général connaissait une croissance de 10%, selon le consultant.
«La culture permet en fait de tirer vers le haut l’ensemble des secteurs de l’économie», selon M Codjo.
De son côté, Mohamed Diallo, directeur du Fonds de garantie des industries culturelles de l’Afrique de l’ouest fait remarquer que « le secteur des industries culturelles est celui qui a le mieux résisté à la crise économique mondiale ».
Ce secteur « est vital pour les économies ouest africaines», a-t-il affirmé appelant les acteurs culturels à se rapprocher de son institution pour booster la filière.
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