Le décaissement de cette aide humanitaire a été décidé depuis février 2012 à Abuja par les chefs d’Etat de la région.
Pour le président de la commission de la Cedeao, Kadré Ouédraogo, il s’agit d’une « modeste contribution et d’une expression de solidarité avec les réfugiés et les personnes déplacés ».
Le bureau des Nations unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), évalue le nombre total de réfugiés et de déplacés à 268.000 personnes dont 107.000 déplacés internes au Mali, 29.000 au Niger, 46.000 au Burkina Faso, 56.000 en Mauritanie et 30.000 en Algérie.
Une rébellion armée se faisant appeler Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) occupe aujourd’hui l’essentiel du nord Mali, où elle a proclamé l’indépendance de l’Etat de l’Azawad, non encore reconnue par aucun pays du monde.
Lors d’une réunion tenue à Abidjan le 26 avril 2012, la Cedeao a une nouvelle fois réaffirmé son attachement à « l’unité du Mali », un de ses 15 pays membres et prévu de faciliter des négociations entre le gouvernement de transition et les mouvements rebelles.
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