Le président ivoirien a expliqué que l’Afrique vit un véritable paradoxe, car « comment comprendre que dans un continent qui produit en abondance des sources d’énergie, seulement 23% de la population subsaharienne ont accès à l’énergie électrique ? ».
L’autre challenge qui s’impose au continent africain, « c’est la question de la distribution et de l’accès à l’eau potable. D’ici 50 ans, disent des Experts, l’eau potable sera aussi rare que les produits pétroliers ; et pourtant au niveau de cette ressource, l’Afrique n’est pas la moins nantie », a-t-il ajouté.
Sur toutes ces questions, l’Afrique attend beaucoup de la Bad, a lancé M. Gbagbo qui a aussi plaidé pour le retour de la Banque Africaine de développement à son siège Abidjan.
« Le temps n’est pas à la polémique. C’est le temps pour la Bad de retourner au pays », a-t-il notamment affirmé soulignant que la crise ivoirienne « a déjà pris fin ».
La Bad avait quitté Abidjan en 2003 pour s‘installer provisoirement à Tunis, en raison de l’éclatement de la crise en Côte d’Ivoire. En prélude aux assises qui se tiennent actuellement dans la capitale économique ivoirienne, le président de la Bad, le Rwandais Donald Kaberuka, avait réaffirmé que le retour à Abidjan reste lié aux conditions de sécurité.
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