Les dirigeants africains se sont engagés à promouvoir la mise en œuvre de solutions « innovantes et efficaces » afin de parvenir à une éducation de « qualité » et « équitable » sur le continent, selon un communiqué de l’Union africaine (UA) reçu par Ouestaf News.
Pour y parvenir, ils ont convenu de la mise en œuvre d’un mécanisme de « financement durable » pour le secteur éducatif sur le continent, est-il indiqué dans ce document daté du 9 décembre 2024. Il a été publié à l’occasion d’une réunion de chefs d’État et de gouvernement africains du 9 au 11 décembre 2024 à Nouakchott, en Mauritanie.
« Cette conférence continentale sur l’éducation est une occasion unique de tracer collectivement la prochaine phase du secteur, notamment la manière d’exploiter la technologie pour élargir l’accès et améliorer la qualité de l’enseignement, renforcer le financement et promouvoir les réformes des programmes, entre autres », a expliqué le professeur Mohammed Belhocine, commissaire de l’UA à l’Éducation, aux Sciences, à la Technologie et à l’Innovation.
Ainsi, l’Union africaine a décidé d’ouvrir la voie à un projet à long terme pour l’éducation en tant que source de développement. Ce projet 2025-2029 est intitulé « Décennie d’action accélérée pour la transformation de l’éducation et le développement des compétences en Afrique ».
En Mauritanie, les dirigeants de l’UA devaient discuter des enjeux de l’évolution du secteur de l’éducation. Le thème de la rencontre était : « Éduquer et qualifier notre jeunesse pour une Afrique prospère, intégrée et dynamique ».
La conférence de Nouakchott visait notamment à évaluer les progrès réalisés par les États membres de l’Union africaine dans la mise en œuvre des engagements éducatifs internationaux, notamment la Stratégie continentale pour l’éducation en Afrique (Cesa).
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