Cette décision fait partie des conclusions d’un rapport préliminaire, rendues publiques le 20 juillet 2011 à Lomé, selon la même source.
Selon M. Adovelande « cette assurance constitue, pour les gouvernements, un outil de gestion des risques très précieux en matière de développement du monde rural. Il va permettre de stabiliser les interventions de l’Etat en cas de dommages survenus aux récoltes ».
La BOAD va procéder à l’évaluation technique , financière et socio-économique de ce mécanisme qui va notamment « favoriser l’accroissement des activités de crédit par l’augmentation des garanties accordées aux producteurs ».
Créée en 1973, La Boad qui a son siège à Lomé (Togo) est une institution commune de financement du développement des Etats membres de l’Uemoa que sont le Bénin, le Burkina, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Dans la foulée du débat actuel sur la sécurité alimentaire, la question de la viabilité financière des producteurs agricoles est un sujet sans cesse évoqué. Dans certains pays de l’Uemoa comme le Sénégal le Président Abdoulaye Wade a plusieurs fois annoncé l’ouverture prochaine d’une « Banque verte », essentiellement consacrée aux producteurs agricoles, mais qui tarde à voir le jour. Le Niger a quant à lui qui a inauguré au mois de février 2011, la Banque agricole du Niger (BAGRI) dotée d’un capital de 10 milliards de FCFA.