Ce projet, dénommé :Programme de gestion intégrée de la production et des déprédateurs en Afrique de l’ouest concerne quelques 100.000 agriculteurs béninois, burkinabé, maliens et sénégalais et la formation est assurée par plus de 2000 agents, précise la même source.
« En Afrique de l’Ouest, la tendance au cours des dernières décennies était à l’utilisation accrue de pesticides hautement toxiques pour les cultures à haute valeur et fréquemment irriguées », selon William Settle, un expert de la FAO qui explique qu’il y a chez les paysans africains « un manque général de connaissance des effets négatifs des pesticides sur la production, l’économie et la santé des communautés ainsi que sur l’environnement ».
« De simples expériences sur le terrain, à l’instar de celles qui sont pratiquées dans les écoles pratiques d’agriculture de terrain, ont doté les petits exploitants agricoles des moyens de produire d’une manière plus respectueuse de l’environnement tout en améliorant leurs rendements et leurs revenus», a-t-il souligné.
A titre d’exemple, au Burkina Faso, le programme a permis de former pour le moment près de 16.000 planteurs qui ont vu leurs rendements passer de 14 à 70 %, selon la FAO.
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