Jean Ping, qui était annoncé en Côte d’Ivoire en même temps que James Gbeho, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao, 15 pays), doit tenter de relancer le dialogue et trouver une porte de sortie à la crise qui s’est installée dans le pays depuis le deuxième tour de la présidentielle organisé le 28 novembre 2010. Ouestafnews n’a pu obtenir aucune information sur l’arrivé ou pas du responsable de la Cedeao.
Il était prévu que les deux diplomates tentent de renouer le fil du dialogue entre les deux camps qui s’arc boutent chacun sur ses positions.
Une première tentative de médiation début décembre 2010 par l’ex-président sud africain Thabo Mbeki n’avait donné aucun résultat.
Le patron de l’UA arrive dans une ville encore sous le choc de la violence qu’elle a connue la veille et qui pousse les résidents à faire preuve « d’extrême prudence », selon une collaboratrice d’Ouestafnews sur place.
Le Plateau (le quartier des affaires) était super calme, à l’arrivé de M. Ping. Les banques et les entreprises sont toutes fermées et très peu de gens s’aventuraient au dehors, selon cette collaboratrice.
Guillaume Soro, le premier ministre nommé par le « camp Ouattara », avait la veille appelé à une nouvelle journée de manifestation pour s’emparer de la Radio télévision ivoirienne (RTI, publique), aux mains des partisans de Gbagbo.
Un appel qui selon les analystes, risquent de mener à de nouvelles scènes de violence, voire à un embrasement du pays.
Jadis considéré comme l’un des pays les plus prospères de la sous région ouest africaine, la Côte d’Ivoire vit dans l’instabilité politique depuis plus d’une décennie.
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