Hormis le Béninois Boni Yayi qui a été réélu pour un nouveau mandat de cinq ans, tous les autres invités viennent d’entamer leur mandat après avoir été démocratiquement portés à la tête de leur pays.
Selon les analystes, en recevant ces chefs quatuor de chefs d’Etat, le président américain reste fidèle à sa ligne de conduite avec les chefs d’Etats africains, depuis son discours d’Accra tenu en 2008 et dans lequel il avait affirmé « l’Afrique n’a pas besoin d’homme forts mais des institutions fortes ».
Cette audience se tient alors qu’au Sénégal, la volonté du président Abdoulaye Wade de briguer un troisième mandat crée une vive tension dans son pays, pourtant considéré jadis comme le modèle démocratique par excellence dans la sous région.
Quant au Burkina Faso, également secoué par de vives tensions sociales, la position jugée "ambigüe" du président Blaise Compaoré quant à un changement éventuel de la constitution qui lui permettrait de se représenter, a installé le pays dans l’incertitude.