« Il semble aujourd’hui convenu par de nombreux observateurs que la bonne gouvernance est le maillon manquant à la longue chaîne des facteurs indispensables au développement économique et social », a dit Soumaïla Cissé dont les propos sont rapportés par le site de l’Agence de presse sénégalaise (APS, officielle) consulté par Ouestafnews.
Le président de la Commission de l’Uemoa prononçait un discours devant les députés, à la veille de la tenue, le 9 décembre, dans la capitale sénégalaise d’un colloque sur le thème « parlement et bonne gouvernance ».
Hôte de l’Assemblée nationale sénégalaise, M. Cissé a fait savoir que « devant les crises multiples (…), le grand défi pour les décideurs en général, et les députés en particulier, est de faire front et de dégager un consensus sur les questions essentielles qui engagent l’avenir de nos pays. Et, parmi les questions essentielles, il y a la gouvernance ».
Entre 2008 et 2009 la plupart des pays de l’Uemoa ont connu une sérieuse crise alimentaire ainsi qu’une crise de la « dette intérieure » non encore totalement résolue. Par ailleurs, la crise énergétique qui s’est aggravée en 2008 au sein de l’Union y est considérée « endémique » dans plusieurs pays depuis plusieurs années.
Pour le président de la commission de l’UEMOA, « les pouvoirs publics doivent être en mesure d’anticiper sur les problèmes, à partir des données disponibles et des tendances »
« Ils doivent en conséquence élaborer des politiques qui tiennent compte de l’évaluation des coûts et des changements prévisibles dans des domaines comme la démographie, l’économie, l’environnement…» a-t-il poursuivi M. Cissé.
Face à tous ces défis, la commission de l’Uemoa que préside M. Cissé ainsi que ses différents démembrements ne sont pas pas non plus exempts de critiques.
De plus en plus, des chercheurs africains commencent à se demander pourquoi l’institution s’obstine-t-elle à imposer des critères de « convergence économique » (notamment en matière d’inflation et de déficit budgétaire) au détriment du développement social et du bien être des population.
L’Uemoa regroupe 8 pays : Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Togo et Sénégal.
Le président de la Commission de l’Uemoa prononçait un discours devant les députés, à la veille de la tenue, le 9 décembre, dans la capitale sénégalaise d’un colloque sur le thème « parlement et bonne gouvernance ».
Hôte de l’Assemblée nationale sénégalaise, M. Cissé a fait savoir que « devant les crises multiples (…), le grand défi pour les décideurs en général, et les députés en particulier, est de faire front et de dégager un consensus sur les questions essentielles qui engagent l’avenir de nos pays. Et, parmi les questions essentielles, il y a la gouvernance ».
Entre 2008 et 2009 la plupart des pays de l’Uemoa ont connu une sérieuse crise alimentaire ainsi qu’une crise de la « dette intérieure » non encore totalement résolue. Par ailleurs, la crise énergétique qui s’est aggravée en 2008 au sein de l’Union y est considérée « endémique » dans plusieurs pays depuis plusieurs années.
Pour le président de la commission de l’UEMOA, « les pouvoirs publics doivent être en mesure d’anticiper sur les problèmes, à partir des données disponibles et des tendances »
« Ils doivent en conséquence élaborer des politiques qui tiennent compte de l’évaluation des coûts et des changements prévisibles dans des domaines comme la démographie, l’économie, l’environnement…» a-t-il poursuivi M. Cissé.
Face à tous ces défis, la commission de l’Uemoa que préside M. Cissé ainsi que ses différents démembrements ne sont pas pas non plus exempts de critiques.
De plus en plus, des chercheurs africains commencent à se demander pourquoi l’institution s’obstine-t-elle à imposer des critères de « convergence économique » (notamment en matière d’inflation et de déficit budgétaire) au détriment du développement social et du bien être des population.
L’Uemoa regroupe 8 pays : Côte d’Ivoire, Bénin, Burkina Faso, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Togo et Sénégal.
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