Cette dépréciation continue de l’action ETI intervient à quelques jours de l’assemblée générale de la banque prévue le 5 juin à Ouagadougou.
La chute de l’action Ecobank est encore plus significative lorsque le cours actuel du titre est comparé à sa valeur en fin d’année dernière : à l’époque l’action Ecobank valait aux alentours de 120 FCFA, soit une perte de près de trois quarts de la valeur de l’action en quelques mois.
La semaine dernière déjà, des analystes financiers soulignaient qu’en un mois seulement (de fin avril à fin mai), l’action ETI a perdu 14.89% lorsqu’elle s’est établi à 40 FCFA, soit la « plus forte chute du mois » à la BRVM (–27.27%).
En plus de la crise financière mondiale, certains analystes dans la sous région ont expliqué cette plongée de l’action Ecobank par le dividende très « peu attractif » (0,96 FCA par action) que la Banque compte payer à ses actionnaires dont le nombre est passé de quelque 7000 à 140.000, selon la banque après une opération massive de souscription et de vente publique d’actions, lancée entre août et octobre de l’année dernière.
En dépit de ces résultats alarmants qui font paniquer les détenteurs de l’action Ecobank, la direction de la communication semble confiante quant à l’avenir de l’institution.
« Nos fondamentaux sont encore très solides », a affirmé Richard Uku, responsable de la communication à Ecobank interrogé par Ouestafnews.
Il a à ce titre rappelé les « bons résultats financiers » de la banque pour ce qui est de l’exercice écoulé, ainsi que son expansion continue.
En 2008, les produits bruts de la banque se sont établis à 1, 2 milliards de dollars (plus de 588 milliards FCFA), contre 697 millions en 2007 (plus de 341,5 milliards FCFA) alors que ses profits avant impôts ont quant à eux chuté de 191 millions de dollars (93,6 milliards FCFA) en 2007 à 162 millions de dollars (79,3 milliards FCFA) en 2008
Néanmoins, chez les actionnaires qui ont vu leur épargne placée dans l’action ETI fondre en quelques mois, il existe des signes d’inquiétude.
En avril dernier, le quotidien privé malien Les Echos n’avait pas d’ailleurs hésité à titrer « des actionnaires grugés », reprenant les inquiétudes d’épargnants qui avaient vu la valeur du titre qu’on leur avait proposé perdre sa valeur au moment où ils devaient entrer en possession de leurs actions.
Cotée sur trois places boursières africaines – à la BRVM, à la GSE (Ghana Stock Exchange) et à la NSE (Nigeria Stock Exchange) – Ecobank avait fin 2008 lancé une opération « hybride » de souscription de droits d’émission et d’offre publique de vente d’actions sur ces trois places financières.
L’objectif était de lever des fonds pour un montant de 2,5 milliards de dollars (plus de 1140 milliards FCFA), mais selon les résultats de l’opération rendus public en février 2009, seuls 550 millions de dollars (252 milliards FCFA) avaient été levés au terme de l’opération.
Créée en 1985 sous le label de banque « ouest africaine », Ecobank se déploie désormais sur la quasi-totalité du continent et se définit comme une banque « panafricaine ».
Le groupe était entré en bourse pour la première fois en septembre 2006. A l‘époque il ne comptait que 3000 actionnaires.
Entrée à la BRVM avec une valeur au dessus de 1000 FCFA, l’action a par la suite connu plusieurs fractionnements qui, combinés à la chute continue de sa valeur, en ont fait aujourd’hui le titre le plus bas de la BRVM.
La chute de l’action Ecobank est encore plus significative lorsque le cours actuel du titre est comparé à sa valeur en fin d’année dernière : à l’époque l’action Ecobank valait aux alentours de 120 FCFA, soit une perte de près de trois quarts de la valeur de l’action en quelques mois.
La semaine dernière déjà, des analystes financiers soulignaient qu’en un mois seulement (de fin avril à fin mai), l’action ETI a perdu 14.89% lorsqu’elle s’est établi à 40 FCFA, soit la « plus forte chute du mois » à la BRVM (–27.27%).
En plus de la crise financière mondiale, certains analystes dans la sous région ont expliqué cette plongée de l’action Ecobank par le dividende très « peu attractif » (0,96 FCA par action) que la Banque compte payer à ses actionnaires dont le nombre est passé de quelque 7000 à 140.000, selon la banque après une opération massive de souscription et de vente publique d’actions, lancée entre août et octobre de l’année dernière.
En dépit de ces résultats alarmants qui font paniquer les détenteurs de l’action Ecobank, la direction de la communication semble confiante quant à l’avenir de l’institution.
« Nos fondamentaux sont encore très solides », a affirmé Richard Uku, responsable de la communication à Ecobank interrogé par Ouestafnews.
Il a à ce titre rappelé les « bons résultats financiers » de la banque pour ce qui est de l’exercice écoulé, ainsi que son expansion continue.
En 2008, les produits bruts de la banque se sont établis à 1, 2 milliards de dollars (plus de 588 milliards FCFA), contre 697 millions en 2007 (plus de 341,5 milliards FCFA) alors que ses profits avant impôts ont quant à eux chuté de 191 millions de dollars (93,6 milliards FCFA) en 2007 à 162 millions de dollars (79,3 milliards FCFA) en 2008
Néanmoins, chez les actionnaires qui ont vu leur épargne placée dans l’action ETI fondre en quelques mois, il existe des signes d’inquiétude.
En avril dernier, le quotidien privé malien Les Echos n’avait pas d’ailleurs hésité à titrer « des actionnaires grugés », reprenant les inquiétudes d’épargnants qui avaient vu la valeur du titre qu’on leur avait proposé perdre sa valeur au moment où ils devaient entrer en possession de leurs actions.
Cotée sur trois places boursières africaines – à la BRVM, à la GSE (Ghana Stock Exchange) et à la NSE (Nigeria Stock Exchange) – Ecobank avait fin 2008 lancé une opération « hybride » de souscription de droits d’émission et d’offre publique de vente d’actions sur ces trois places financières.
L’objectif était de lever des fonds pour un montant de 2,5 milliards de dollars (plus de 1140 milliards FCFA), mais selon les résultats de l’opération rendus public en février 2009, seuls 550 millions de dollars (252 milliards FCFA) avaient été levés au terme de l’opération.
Créée en 1985 sous le label de banque « ouest africaine », Ecobank se déploie désormais sur la quasi-totalité du continent et se définit comme une banque « panafricaine ».
Le groupe était entré en bourse pour la première fois en septembre 2006. A l‘époque il ne comptait que 3000 actionnaires.
Entrée à la BRVM avec une valeur au dessus de 1000 FCFA, l’action a par la suite connu plusieurs fractionnements qui, combinés à la chute continue de sa valeur, en ont fait aujourd’hui le titre le plus bas de la BRVM.