La commission interministérielle qui examine ces deux candidatures devrait rendre sa décision en fin juillet, selon la même source.
Le manganèse de Tambao suscite beaucoup d’intérêts de la part des compagnies minières étrangères, mais la plupart se heurte à la demande des autorités burkinabé de conditionner l’octroi du permis à la construction de 210 Kilomètres de chemin de fer entre Kaya (centre-nord du Burkina) et Tambao.
Pour le Burkina Faso, la construction de cette voie ferrée constitue une condition « sine qua non » dans l’exploitation du manganèse de Tambao, selon Africa Intelligence.
En 2008, des représentants de l’entreprise français Eramet (présente au Gabon) qui voulait exploiter la mine ont vu leur offre rejetée parce qu’elle ne voulait pas satisfaire à cette conditionnalité.
Précédemment le gisement avait été exploité pendant six mois en 1993, et en 2004. Mais cette première tentative menée par le consortium Fompex (capitaux burkinabé, sénégalais et américains) s’était soldée par un échec