Le rythme de dégradation des terres au Burkina Faso atteindrait 469 000 hectares par an, a déclaré, le ministre burkinabè de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Batio Bassière dans des propos rapportés par Xinhua.
Selon le ministre Bassière qui s’exprimait à l’occasion de la célébration de la 25è Journée internationale de la diversité biologique, le 22 mai 2018, cette situation a des conséquences écologiques importantes.
«Les évaluations faites dans le cadre de la révision de la monographie nationale sur la diversité biologique font ressortir que 350 espèces de plantes sont menacées. On dénombre également douze espèces de mammifères sauvages, 19 espèces d’oiseaux, 24 espèces de reptiles et 48 espèces de poissons menacées», a-t-il précisé.
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