Ouestafnews – Le gouvernement militaire dirigé par le capitaine Ibrahim Traoré cherche-t-il à faire cesser les critiques de citoyens burkinabè contre sa gouvernance ? C’est tout comme. Il vient de servir des réquisitions à des journalistes, des leaders syndicaux, politiques ou de la société civile. Ceux-ci sont appelés à aller combattre les groupes armés qui déstabilisent le Burkina Faso depuis des années. Certains parmi les réquisitionnés ont déjà reçu leur notification.
La décision fait grincer des dents et parmi les voix qui s’élèvent pour la dénoncer, celle d’Ouaba Boukari, journaliste au bimensuel Le Reporter et Secrétaire général de l’Association des journalistes burkinabè (AJB). Même si une loi prévoyait déjà une telle procédure (la réquisition de tout citoyen en cas de besoin), M. Boukari qui s’est prêté aux questions d’Ouestaf News qualifie la démarche de l’Etat d’« illégale » et de « sélective », en ne visant que les voix discordantes. L’entretien ci-dessous.
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