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Burkina Faso : polémique médiatique autour de la santé du président Blaise Compaoré

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Par Ouestafnews

Au delà de la santé du président du Faso, la polémique remet au goût du jour la question de la santé des Chefs d’Etats africains.
"Blaise est-il réellement malade?", s’interroge ainsi le journal L’Opinion (privé) avant de fournir sa propre réponse.
"Les faits de tous les jours montrent que Blaise Compaoré est certainement en meilleure santé que tous ceux qui semblent s’inquiéter pour lui", écrit le journal répliquant à une autre publication ayant évoqué le sujet.
Pour L’Opinion, la maladie du président du Faso relève de la pure spéculation, car "le ‘malade’ Blaise Compaoré ne cesse de ‘gambader’ tous les jeudis après-midi avec ses ministres lors de leur séance hebdomadaire de sport".
Et le journal d’expliquer que "s’il apparaît fatigué, c’est bien parce que le président n’a pratiquement plus eu de vacances depuis deux ans et on se demande comment il réussit à partager son temps entre la gestion des crises alentours et certaines autrement plus lointaines".
Autre son de cloche et autre réponse, cette-fois-ci par L’Evènement (privé), à la même question formulé de manière quasi-identique "Blaise est-il malade"?
Tout en reconnaissant que "le sujet est délicat", le journal précise : "officiellement, on ne peut disposer d’information puisque la présidence ne publie pas les bulletins de santé du président. Il y aurait cependant, de sources concordantes, un sérieux souci pour la santé du président’, affirme l’Evènement qui donne un faisceau de signes pour corroborer son argumentaire.
On ne peut "rester indifférent au physique du chef de l’Etat qui ne cesse de se dégrader", écrit ainsi le journal.
Le journal cite des sources proches du palais présidentiel, mais souligne que l’entourage direct du chef de l’Etat burkinabé refuse d’évoquer la question.
"C’est une question taboue, (sous) toutes les latitudes. Il y a des pays où évoquer simplement le sujet peut conduire en prison", écrit L’Evènement qui rappelle le malaise qui s’était emparé du président Paul Biya du Cameroun et qui avait conduit le journaliste qui en avait parlé en prison.
"La maladie des présidents ne se dit pas. Cela affaiblirait leur autorité. Du moins, c’est la justification la plus couramment donnée. Mais depuis le cas pathétique de Lansana Conté en Guinée, il faudra bien relativiser cette explication", conclut L’Evènement.


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