Les Maliens, visiblement épuisés par ce match face aux Bafana Bafana, n’ont pu rien faire face à des Nigérians pleins de réalisme (3 buts marqués dès la première mi-temps).
La finale inédite qui se jouera le 10 février 2013 a Johannesburg, laisse les Nigérians largement favoris des pronostics. Mais la présente édition de la Can a prouvé que les « petits poucets » sont déterminés à chambouler l’ordre établi.
L’élimination des grandes équipes (Cameroun, Egypte, Sénégal) dès les phases qualificatives et la chute de la Zambie (tenante du titre) ou encore du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, dès le premier tour, avaient déjà servi de signal aux « grands » : une petite révolution est en cours dans le monde du football africain.
L’élimination des Black Stars par le Burkina vient confirmer que le chamboulement est réel, en dépit d’un arbitrage défavorable aux Etalons burkinabé et fortement critiqué par les amateurs de football du continent sur les réseaux sociaux, tels que Facebook et twitter .
Face au Nigeria, le Burkina Faso vient en challenger et n’a donc rien à perdre. Une posture qui permet aux Etalons d’avoir moins de stress à gérer.
Avec leur deux Coupes d’Afrique (1980 et 1994) et leur quatre participations à la Coupe du monde, les Super Eagles font figure de mastodonte face au Burkina.
Surtout que l’équipe a montré deux visages totalement différents entre le début de la compétition et leur match de quart de finale contre la Côte d’Ivoire, autre « géant » supposé, qui n’a pas répondu aux attentes de son public.
Ironie du sort, la finale oppose deux équipes du Groupe C, qui en match de poule avaient fait math nul (1-1).
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