« La libre circulation des biens et des capitaux dans l’espace CEDEAO rencontre quelques difficultés dans son application », affirment ces hommes d’affaires cités par le quotidien gouvernemental Fraternité-Matin.
« Certaines entreprises ivoiriennes, ainsi que des opérateurs économiques des filières banane, cola, noix de cajou, ont du mal à exporter leurs produits dans certains pays dont le Nigeria, qui abrite 50% des populations de la CEDEAO », selon les mêmes sources.
Profitant d’une rencontre avec le ministre ivoirien de l’Intégration, Mamadou Koné, des entrepreneurs ivoiriens lui ont fait état de leurs griefs, et principalement contre le Nigeria, considéré comme le géant de l’Afrique de l‘ouest et dont la capitale Abuja, abrite le siège de la Commission de la CEDAO.
Le ministre Koné leur a promis tout le soutien du gouvernement, souhaitant que « l’espace CEDEAO soit un espace commun pour l’ensemble des opérateurs économiques ».
Il a souligné que « le Nigeria n’a pas intérêt à s’isoler », tout en exhortant les entreprises à accroître leur capacité à fabriquer des produits de qualité afin de satisfaire aux besoins de ces marchés qui s’ouvriront bientôt à elles.
Mamadou Koné a par ailleurs annoncé une visite au Nigeria et dans d’autres pays de la CEDEAO afin d’élaborer une plate-forme de partenariat avec les opérateurs économiques de la sous-région mais surtout ouvrir certains marchés aux entreprises ivoiriennes.
La CEDEAO a regroupé quinze pays d’Afrique de l’Ouest. Elle a été créée en 1975 par le traité de Lagos, du nom de l’ancienne capitale politique du Nigeria.
Elle s’est depuis dotée de plusieurs institutions dont la Banque d’investissements et de développement de la CEDEAO (BIDC), un parlement et une cour de justice.
Les ressortissants des 15 pays membres sont libres de voyager d’un pays à l’autre au sein de l’espace communautaire sans visa. Ce principe est respecté sans restrictions par l’essentiel des pays membres.
L’article 3 du traité révisé de la CEDEAO, prévoit en son paragraphe 2 la suppression entre les Etats membres des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux ainsi que les droits de résidence et d’établissement alors que l’article 59 en ses paragraphes 1, 2 et 3 confère le statut de citoyens de la Communauté aux ressortissants des Etats membres de l’organisation sous régionale. Ces Etats sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, Le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.
« Certaines entreprises ivoiriennes, ainsi que des opérateurs économiques des filières banane, cola, noix de cajou, ont du mal à exporter leurs produits dans certains pays dont le Nigeria, qui abrite 50% des populations de la CEDEAO », selon les mêmes sources.
Profitant d’une rencontre avec le ministre ivoirien de l’Intégration, Mamadou Koné, des entrepreneurs ivoiriens lui ont fait état de leurs griefs, et principalement contre le Nigeria, considéré comme le géant de l’Afrique de l‘ouest et dont la capitale Abuja, abrite le siège de la Commission de la CEDAO.
Le ministre Koné leur a promis tout le soutien du gouvernement, souhaitant que « l’espace CEDEAO soit un espace commun pour l’ensemble des opérateurs économiques ».
Il a souligné que « le Nigeria n’a pas intérêt à s’isoler », tout en exhortant les entreprises à accroître leur capacité à fabriquer des produits de qualité afin de satisfaire aux besoins de ces marchés qui s’ouvriront bientôt à elles.
Mamadou Koné a par ailleurs annoncé une visite au Nigeria et dans d’autres pays de la CEDEAO afin d’élaborer une plate-forme de partenariat avec les opérateurs économiques de la sous-région mais surtout ouvrir certains marchés aux entreprises ivoiriennes.
La CEDEAO a regroupé quinze pays d’Afrique de l’Ouest. Elle a été créée en 1975 par le traité de Lagos, du nom de l’ancienne capitale politique du Nigeria.
Elle s’est depuis dotée de plusieurs institutions dont la Banque d’investissements et de développement de la CEDEAO (BIDC), un parlement et une cour de justice.
Les ressortissants des 15 pays membres sont libres de voyager d’un pays à l’autre au sein de l’espace communautaire sans visa. Ce principe est respecté sans restrictions par l’essentiel des pays membres.
L’article 3 du traité révisé de la CEDEAO, prévoit en son paragraphe 2 la suppression entre les Etats membres des obstacles à la libre circulation des personnes, des biens, des services et des capitaux ainsi que les droits de résidence et d’établissement alors que l’article 59 en ses paragraphes 1, 2 et 3 confère le statut de citoyens de la Communauté aux ressortissants des Etats membres de l’organisation sous régionale. Ces Etats sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée Bissau, le Liberia, Le Mali, le Niger, le Nigeria, la Sierra Leone, le Sénégal et le Togo.
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