Accusé de "crimes de guerre et de crimes contre l’humanité", l’ancien chef de guerre et ex-chef d’Etat libérien, fait face à la "justice internationale" pour "son implication" dans la guerre civile en Sierra Leone.
Charles Taylor a refusé de se présenter au tribunal arguant qu’il n’avait pas "accès" à ses avocats et que le procès était "inégal". Selon sa défense, l’accusation compte sur neuf avocats et plus d’une centaine de témoins, contre seulement trois avocats pour Taylor et l’impossibilité de faire témoigner ses proches, interdits pour la plupart de voyager par une résolution de l’ONU.
"C’est parce que nous recherchons la justice pour le peuple de Sierra Léone que nous sommes ici aujourd’hui", a défendu l’accusation dans un document de plus d’une cinquantaine de pages préparé en vue du procès par le procureur du tribunal Stephen Rapp et dont Ouestafnews a obtenu copie.
Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, qui juge le président libérien est compétent pour les crimes commis "après le 30 novembre 1996", selon ce document. La Sierra Léone a connu une guerre civile atroce pendant une décennie, à compter de 1991 et l’on accuse Taylor d’être l’un des "parrains" des hommes à l’origine de cette guerre, alors qu’il était à la tête du Liberia, pays qui connaissait sa propre guerre civile.
Charles Taylor, avait par la suite quitté le pouvoir en Août 2003 face à une rébellion armée et à la faveur d’un compromis qui lui garantissait un "exil" au Nigeria, pays d’où il sera plus tard capturé dans des conditions assez rocambolesques avant d’être livré au Tribunal. .
Son procès a été "délocalisé" à La Haye (Pays-bas) en raison des "risques" d’instabilité, que craignent les leaders des pays de la sous-région et notamment le Liberia où il compte encore des partisans et jouit d’une certaine popularité.
Charles Taylor, ancien fonctionnaire du trésor libérien avait été emprisonné aux Etats Unis, avant – selon la version officielle – de "s’évader" dans des conditions jamais éclaircies et de lancer sa guerre en 1989 contre le régime du président Samuel Doe, lui-même arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch violent.
La guerre allait durer une décennie et la paix ne sera retrouvé au Liberia qu’avec le départ de Taylor qui allait permettre le retour de la stabilité et l’organisation d’élections remportées par Ellen Johnson-Sirleaf.(Ouestafnews)
Charles Taylor a refusé de se présenter au tribunal arguant qu’il n’avait pas "accès" à ses avocats et que le procès était "inégal". Selon sa défense, l’accusation compte sur neuf avocats et plus d’une centaine de témoins, contre seulement trois avocats pour Taylor et l’impossibilité de faire témoigner ses proches, interdits pour la plupart de voyager par une résolution de l’ONU.
"C’est parce que nous recherchons la justice pour le peuple de Sierra Léone que nous sommes ici aujourd’hui", a défendu l’accusation dans un document de plus d’une cinquantaine de pages préparé en vue du procès par le procureur du tribunal Stephen Rapp et dont Ouestafnews a obtenu copie.
Le Tribunal spécial pour la Sierra Leone, qui juge le président libérien est compétent pour les crimes commis "après le 30 novembre 1996", selon ce document. La Sierra Léone a connu une guerre civile atroce pendant une décennie, à compter de 1991 et l’on accuse Taylor d’être l’un des "parrains" des hommes à l’origine de cette guerre, alors qu’il était à la tête du Liberia, pays qui connaissait sa propre guerre civile.
Charles Taylor, avait par la suite quitté le pouvoir en Août 2003 face à une rébellion armée et à la faveur d’un compromis qui lui garantissait un "exil" au Nigeria, pays d’où il sera plus tard capturé dans des conditions assez rocambolesques avant d’être livré au Tribunal. .
Son procès a été "délocalisé" à La Haye (Pays-bas) en raison des "risques" d’instabilité, que craignent les leaders des pays de la sous-région et notamment le Liberia où il compte encore des partisans et jouit d’une certaine popularité.
Charles Taylor, ancien fonctionnaire du trésor libérien avait été emprisonné aux Etats Unis, avant – selon la version officielle – de "s’évader" dans des conditions jamais éclaircies et de lancer sa guerre en 1989 contre le régime du président Samuel Doe, lui-même arrivé au pouvoir à la suite d’un putsch violent.
La guerre allait durer une décennie et la paix ne sera retrouvé au Liberia qu’avec le départ de Taylor qui allait permettre le retour de la stabilité et l’organisation d’élections remportées par Ellen Johnson-Sirleaf.(Ouestafnews)
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