Selon ATT les conclusions issues de cette étude, seront « soumises à l’appréciation du peuple par voie référendaire », après leur adoption par le parlement.
Quelques jours auparavant, le président malien avait sur les antennes de Radio France internationale (RFI, service public français) répété que ces changements constitutionnels prévus ne concernent pas la « limitation du nombre » de mandats présidentiels auxquels il s’interdit de toucher, étant déterminé à quitter le pouvoir après son deuxième et dernier mandat légal.
Plusieurs chefs d’Etats africains ont par le passé eu recours à ce procédé (changement constitutionnel) pour se maintenir au pouvoir alors qu’on attendait leur départ. Le dernier exemple en date est celui du Niger qui a finalement fait basculer le pays dans une impasse ayant abouti à un coup d’Etat militaire le 18 février 2010.
Au Sénégal un débat houleux fait rage autour de la candidature annoncée du président Abdoulaye Wade, qui, aujourd’hui âgé de 84 ans, veut se présenter à la présidentielle de 2012 alors que lui même avait annoncé publiquement en 2007 que la constitution ne lui permettait plus de se représenter.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.