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Climat : menaces sur les zones arides!

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« Dans les environnements déjà inhospitaliers, la poursuite de la hausse des températures et de la diminution des ressources en eau mettra de plus en plus à rude épreuve ceux qui tirent leur subsistance des ressources naturelles », indique le CRDI, relayant des prédictions du prochain rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

Dans le long terme il est prévu par le Giec, pour ce qui est de l’Afrique de l’ouest, notamment le Sahel, l’Afrique australe et de l’est, une chute de 20% des campagnes culturales. Une situation qui aura des conséquences aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines.

Face à de tels constats, les initiatives se multiplient. Dans le cadre de l’Initiative de recherche concertée sur l’adaptation en Afrique et en Asie (IRCAAA), le CRDI et le Département pour le développement international (DFID, en anglais) du Royaume uni ont annoncé le financement à hauteur de 70 millions de dollars de quatre projets, échelonnés sur sept ans.

« Ces projets adopteront une démarche qui donnera lieu à une compréhension nouvelle des effets des changements climatiques et de l’adaptation à ceux-ci dans certaines des régions les plus vulnérables de l’Afrique et de l’Asie », explique le CRDI dans un communiqué transmis à Ouestafnews.
En Afrique, l’IRCAAA s’intéressera à deux zones cruciales : les régions semi-arides en Afrique de l’Est, en Afrique de l’Ouest et en Afrique australe, ainsi que les deltas de la Volta et du Nil.

Selon, Jean Lebel, le président du CRDI, il découlera de ces recherches des constatations concrètes dont pourront se servir les milieux d’affaires, les ministères à vocation économique et les communautés économiques régionales à se doter de politiques et de stratégies d’investissement qui auront pour effet de réduire la pauvreté tout en favorisant l’adaptation.

A travers l’IRCAAA, il s’agira de venir en aide aux décideurs et les collectivités les plus vulnérables de la planète à accroître leur résilience aux phénomènes climatiques extrêmes et à s’adapter aux changements climatiques.

D’énormes quantités de dioxyde de carbone et d’autres gaz à effet de serre sont libérées dans l’air par l’incinération des combustibles fossiles, comme le charbon, le pétrole, le gaz, mais aussi par la déforestation. Ce dioxyde de carbone altère la composition des gaz de l’atmosphère et contribue au changement climatique, aussi appelé réchauffement climatique.

L’Afrique, continent qui pollue le moins, subit grandement les effets néfastes de ce phénomène du réchauffement. Pour l’ONG écologiste, Greenpeace, la vie de 180 millions de personnes est en jeu pour ce qui est de l’Afrique subsaharienne.

« L’impossibilité de prédire les modèles pluviométriques, la baisse des récoltes, l’augmentation des prix alimentaires et la diminution des ressources naturelles entraînent déjà une intensification des migrations humaines, des tensions et des conflits », avertit Greenpeace.

Lors de la conférence de Varsovie, tenue en octobre 2013, le comportement des principaux pays pollueurs a été fortement dénoncé. Ces derniers n’ont pas en réalité tenu leurs promesses de réduction des gaz à effet de serre.

Selon certains experts les objectifs de maintien de 2 degrés du réchauffement sont compromis et en vérité la planète s’approche d’une augmentation de 4 degrés.

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