Wang Yi qui séjourne actuellement au Ghana est à l’avant-dernière étape d’une tournée africaine , après l’Ethiopie, Djibouti, le Ghana, il est attendu au Sénégal ce vendredi 10 janvier 2014 pour une visite de deux jours.
A l’instar d’Accra, Dakar aussi connaît une hausse dans ses échanges commerciaux avec Pékin.
« Le volume des échanges commerciaux entre pékin et Dakar s’est élevé à 633 millions de dollars en août 2013 soit une augmentation de 20,8% par rapport à la même période de l’année dernière » a indiqué à la presse, Xia Huang, l’ambassadeur de Chine à Dakar.
La présence du ministre chinois des Affaires étrangères au Ghana et au Sénégal, est aussi le moment d’apporter des éclairages sur des zones d’ombres entourant leurs coopérations respectives.
En juillet 2013, les autorités ghanéennes avaient au terme d’une rafle travers le pays, expulsés des milliers de mineurs chinois qui selon elles, exploitaient illégalement des mines d’or au Ghana. Face à ce problème, Wang Yi a assuré ses hôtes du soutien du gouvernement chinois.
« Le gouvernement chinois veillera désormais à ce que seules soient présentes dans le secteur des mines du Ghana des entreprises, chinoises responsables et reconnues » a-t-il promis.
Au Sénégal, l’interdiction de l’arachide dans le marché chinois pour cette année, fait actuellement débat. Ce produit essentiel de l’agriculture sénégalaise, détiendrait selon les autorités chinoises un taux élevé d’aflatoxine, une molécule jugée cancérigène.
Or la présence des commerçants chinois était considérée comme une bouée de sauvetage pour les producteurs sénégalais qui ont du mal à écouler leurs produits à des prix raisonnables.
A cet effet, l’ambassadeur de Chine à Dakar, a fait part de la proposition de son gouvernement qui invite le Sénégal a une transformation du produit qui permettrait d’exporter vers la Chine l’huile d’arachide.
En 2012, les échanges commerciaux entre la Chine et le contient africain ont atteint 200 milliards de dollars, selon des chiffres officiels.
Un partenariat, cependant largement en faveur de Pékin, attiré par les matières premières de l’Afrique. Ce qui pousse beaucoup d’analystes à appeler les états africains à un rééquilibrage de ce partenariat.