Selon la même source, les Chefs d’Etat et de gouvernement demandent aux négociateurs en Chef de l’Afrique de l’Ouest de prendre toutes les dispositions nécessaires pour engager rapidement le processus de signature de l’Accord et de sa mise en œuvre.
Réunis à Dakar, en octobre 2013, pour les besoins d’un sommet extraordinaire, les dirigeants de la Cedeao avaient posé des actes actes en faveur d’une adhésion prochaine à cet accord commercial, frotement décrié par la société civile, les médias et le secteur privé ouest africain lors des négociations.
A cette réunion, une commission avait été mise en place sous la supervision du président sénégalais, Macky Sall, avec comme mission de conclure un accord dans les meilleures délais, la Cedeao acceptant d’assouplir sa position sur certains points essentiels.
Lors de leur 44è sommet tenu à Yamoussoukro en mars 2014, les dirigeants de la Cedeao avaient signé l’accord « sous réserve », afin de s’entendre sur certains points comme l’offre d’ouverture de marché, le programme de l’APE pour le Développement (Paped) et le texte de l’Accord.
La rencontre d’Accra aura été le point d’orgue de cette longue négociation entamée depuis 2002 et qui pour la première fois dans les relations entre l’Europe et l’Afrique, a vu les dirigeants de la sous-région (soutenus par la société civile) s’opposer énergiquement à l’Europe.