
Les deux chercheurs on noté une réelle indépendance de la commission électorale au Ghana, ce qui, selon M. Fall, a donné des scrutins non contestés, une rareté que le Ghana partage avec le Cap-Vert dans la région ouest africaine.
« Au Ghana les membres (de la commission électorale) sont nommés à vie, ils gèrent la totalité du processus électoral et même le financement des partis politiques » a expliqué l’universitaire sénégalais selon qui, les commissions électorales dans les pays anglophones de manière générale, ont un « statut constitutionnel » et disposent de « prérogatives beaucoup plus importantes que les commissions des pays francophones ».
Dans la tradition francophone , a-t-il expliqué c’est une branche de l’exécutif notamment le ministère de l’Intérieur qui organise les élections et la commissions électorale à seulement un rôle de superviseur du processus électoral.
Cependant « ce legs de la tradition française » a presque disparu dans les pays francophones d’Afrique de l’Ouest à l’exception du Sénégal , a fait savoir M. Fall
« Ce n’est pas la peine de copier ce qui se fait en France ou au Canada » puisqu’en réalité la « solution se trouve chez le voisin », a-t-il notamment soutenu.
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