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Conseil des ministres du mali du Vendredi 29 avril 2011 (Le Communiqué)

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Last Updated on 02/05/2011 by Ouestafnews

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a :
adopté des projets de textes ;
entendu des communications et
procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES MESURES REGLEMENTAIRES

Sur le rapport du ministre de l’Education, de l’Alphabétisation et des Langues Nationales, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant création de Centres d’Animation Pédagogique (C.A.P).

Les Centres d’Animation Pédagogique (CAP) sont des services subrégionaux de l’éducation créés dans le but d’améliorer la performance du personnel enseignant en mettant l’accent sur l’animation pédagogique, la formation continue, le suivi et la supervision des enseignants et des directeurs d’écoles. Ils sont actuellement au nombre de 70 pour l’ensemble du territoire.
Dix ans après leur création, les Centres d’Animation Pédagogique ont révélé des insuffisances liées notamment à la longueur des distances à parcourir dans les aires d’implantation, aux disparités géographiques et au nombre très élevé de directeurs d’écoles et d’enseignants à suivre et à encadrer.
Le décret adopté vise à corriger ces faiblesses. Il s’inscrit dans le cadre des recommandations du forum national sur l’Education, prévoit la création de 27 nouveaux Centres d’Animation Pédagogique et réduit la taille des circonscriptions , le nombre d’écoles et l’effectif des enseignants à encadrer.
Sur le rapport du ministre de l’Economie et des Finances, le Conseil des Ministres a adopté des projets de décrets portant modification des décrets relatifs à l’organisation, aux modalités de fonctionnement et au cadre organique de la Direction Générale du Contentieux de l’Etat.
La Direction Générale du Contentieux de l’Etat a été créée en 2000 avec pour mission d’élaborer la politique nationale en matière de prévention et de gestion des affaires contentieuses de l’Etat.
Elle assure la défense des intérêts de l’Etat, des Etablissements publics à caractère administratif (E.P.A) et des Etablissements publics à caractère scientifique, technologique ou culturel (E.P.S.T.C) et des collectivités territoriales à la demande de celles-ci, devant les instances juridictionnelles ou arbitrales.

La relecture proposée vise à corriger les insuffisances relevées par l’audit organisationnel et institutionnel effectué par le Commissariat au Développement Institutionnel.
La Direction générale du Contentieux de l’Etat est réorganisée en vue de la doter d’un Bureau d’Accueil, d’Orientation, de la Documentation et de l’Informatique. Le cadre organique est également revu pour prévoir les ressources humaines nécessaires à la nouvelle configuration.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES

Le Conseil des Ministres a procédé aux nominations suivantes :

* AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DES COLLECTIVITES LOCALES :
Gouverneur de la Région de Kidal :
Colonel Salif KONE.

* AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE :
Président du Conseil d’Administration de l’Agence pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes :
Monsieur Amadou DEM.
* AU TITRE DU MINISTERE DE L’ARTISANAT ET DU TOURISME :
Chef de Cabinet :
Monsieur Abdoulaye ALKADI, Inspecteur des Impôts.
* AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS :
Chef de Cabinet :
Monsieur Sidy CAMARA, Professeur.
* AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE :
Chef de Cabinet :
Issa Tiéman DIARRA, Administrateur Civil.
* AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT SOCIAL, DE LA SOLIDARITE ET DES PERSONNES AGEES :
Chef de Cabinet :
Monsieur Houro DIAKITE, Inspecteur de Sécurité Sociale.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

* AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative à la politique nationale de recherche pour la santé.
Malgré les efforts importants entrepris dans le domaine de la santé par notre pays, le système national de recherche pour la santé reste confronté à l’insuffisance de coordination de la multitude de structures impliquées dans la recherche, à la faiblesse des moyens matériels, humains et financiers et à l’absence d’un cadre juridique précis .
La politique nationale de recherche pour la santé est élaborée pour pallier ces insuffisances, améliorer de l’organisation de la recherche, concrétiser les engagements pris au niveau international et pour servir de cadre de référence en matière de recherche pour la santé dans notre pays.
Le document fait l’analyse de la situation du système national de recherche pour la santé, détermine les éléments de la politique en termes d’objectifs, d’orientations et de stratégies, énumère les actions à réaliser en vue d’atteindre les objectifs visés et précise leurs coûts.
La politique est assortie d’un plan d’actions quinquennal 2011 – 2015. Son coût est estimé à 18 milliards 785 millions 345 mille francs FCFA sur les cinq ans.
AU TITRE DU MINISTERE DE L’EMPLOI ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE
Le Conseil des Ministres a examiné une communication relative au Programme Emploi – Jeunes (PEJ-II) 2011 – 2016.
Dans le but de lutter contre le chômage des jeunes et d’accroître leur contribution au processus de développement du pays, le Gouvernement a initié en 2003, sous l’impulsion du Président de la République, un Programme national dénommé "Programme Emploi – Jeunes ».
Le premier programme a couvert la période 2004 – 2008 pour un coût de 12 milliards de francs CFA environ et a enregistré des résultats qui ont conduit le Gouvernement à élaborer et à mettre en œuvre un nouveau Programme pour la période 2011 – 2016.
Le Programme Emploi Jeunes ( PEJ II) a pour objectif de contribuer au développement économique et social du pays en offrant aux jeunes, âgés de 15 à 40 ans, des opportunités d’emploi dans les différents secteurs d’activité économique à travers l’emploi salarié ou l’auto-emploi en milieux urbain, semi-urbain et rural.
Les jeunes femmes et les jeunes handicapés bénéficieront d’une attention particulière dans la mise en œuvre des actions de ce deuxième programme.
Le Programme 2011 -2016 tire tous les enseignements de la réalisation du premier programme et introduit d’importantes innovations qui visent à apporter des réponses concrètes et adaptées au niveau de l’employabilité des jeunes, du développement de l’entreprenariat et de la facilitation de l’accès au crédit.
Le coût de mise en œuvre du Programme Emploi Jeunes II est estimé à 38 milliards de francs CFA environ.//FIN

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