fbpx
26.1 C
Dakar

Une information fiable et indépendante sur les questions qui traversent l'Afrique.

Contre la cybercriminalité en Afrique, des experts en réunion à Ouagadougou

A LIRE

« La société de l’information livrera ses avantages et restera à la hauteur de nos espoirs, à la condition de demeurer, avant tout, une société de confiance, celle qui respecte les droits à la liberté et la sécurité de nos concitoyens », a-t-il soutenu.

Le président burkinabé s’exprimait à l’ouverture ce jeudi 17 juin 2010 à Ouagadougou, du forum panafricain sur « le partage des meilleures pratiques » dans le domaine des Tics dont le thème principal porte sur la cybercriminalité.

L’avènement des Tics en Afrique, que certains voient comme une panacée, a aussi favorisé le développement de nouveaux défis sécuritaires, allant de la pornographie à la criminalité financière en passant par le piratage des créations artistiques, littéraires ou scientifiques, etc.

« A l’aune des menaces nouvelles que ces progrès ont suscitées, il importe également de renforcer l’action législative en matière de commerce électronique, de protection des données personnelles, de communication publique et de cybercriminalité», a souligné le président burkinabè.

Selon le président du Faso, des solutions juridiques « doivent être trouvées face aux menaces liées au piratage des systèmes informatiques, à la propagation de virus et à l’atteinte à la propriété intellectuelle et artistique ».

L’Afrique de l’ouest, qui indéniablement, a tiré grand profit du développement des Tics qui ont favorisé un boom dans certains secteurs et créé des milliers d’emploi ces dix dernières annés, a vu aussi se développer des formes particulières de criminalité, quasi- endémiques dans la sous-région.

Parmi ces pratiques néfastes ou frauduleux, figurent les fameux « email 419 », supposés avoir pour origine le Nigeria. Contre la promesse de gains faramineux, les cybercriminels qui usent de ce stratagème attirent dans leur piège des « clients » souvent cupides et mus par le gain facile

En 2008, la situation avait tellement alarmé le gouvernement Indien qu’il avait officiellement réagi, en avertissant de manière formelle les opérateur économiques du pays contre les propositions d’affaires en provenance de certains pays d’Afrique de l’Ouest.

Le Nigeria, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana, le Bénin et le Togo, avait été nommément cités par le gouvernement indien comme les « pays » servant de bases d’opération au cybercriminels.

Toujours en 2008, lors d’une réunion des ministres en charge des Tics, tenue à Praia au Cap Vert, les autorités des pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) avaient pris l’engagement « de mettre en place une coopération plus étroite entre Etats » et de créer un « centre » chargé de la lutte contre le phénomène dans la sous-région.

Articles connexes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

spot_img

Articles Récents