Last Updated on 17/09/2009 by Ouestafnews
Après des années de brouille, consécutives à la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire de septembre 2002, ces deux pays sont en train de progressivement relancer leur coopération.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo accusait Ouagadougou d’être le principal soutien de la rébellion à l’origine de la crise.
Selon le site officiel du gouvernement ivoirien consulté à Ouestafnews, Abidjan est disposé à « intensifier les campagnes d’information et de sensibilisation sur les documents exigibles en matière de contrôles routiers et à examiner diligemment la demande d’un accord de siège au profit du Conseil burkinabé des chargeurs (CBC) ».
Cette décision a été annoncée à la suite d’un « Conseil des ministres conjoint » entre les gouvernements des deux pays tenu le mardi 15 septembre à Yamoussoukro (capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire).
Le président Blaise Compaoré qui co-présidait ce Conseil avec son homologue ivoirien Laurent Gbabo, était accompagné d’une délégation comprenant son Premier ministre Tertius Zongo et une dizaine de membres de son gouvernement.
De son côté, le chef d’Etat ivoirien était accompagné du Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro et d’une quinzaine de ministres.
Lors de cette rencontre, la Côte d’Ivoire s’est par ailleurs engagé à prendre des dispositions pour la participation du Burkina Faso au Conseil d’administration du Port Autonome d’Abidjan.
De son côté, le gouvernement burkinabé, s’est engagé à examiner diligemment tout projet d’accord de siège au profit du Port Autonome d’Abidjan.
Le Burkina Faso, pays sans accès à la mer, dépend des pays frontaliers pour son commerce international. Le Port autonome d’Abidjan est en compétition avec ceux des autres pays de la région (Ghana, Togo, Bénin) pour le contrôle du marché burkinabé.
S’agissant des infrastructures routières, relève le communiqué du Conseil des ministres conjoint, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé « le caractère prioritaire » du projet autoroutier Yamoussoukro-Ouagadougou, inscrit au « programme autoroutier sous régional ».
Ils se sont engagés à la recherche des financements nécessaires à ce projet, ainsi qu’à la réhabilitation, au renforcement et au revêtement des tronçons des axes existants.
Les deux parties ont aussi convenu de la création d’un comité conjoint de gestion du corridor Abidjan-Ouagadougou, conformément aux dispositions et programmes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Après de vives tensions nées des accusations du conflit ivoirien, Ouagadougou et Abidjan ont renoué le dialogue. Ainsi, le Burkina est aujourd’hui le principal médiateur dans ce conflit.
L’accord inter-ivoirien actuellement en application et devant mener le pays aux élections pour sortir la Côté d’Ivoire de la crise a été obtenu grâce à la médiation du Burkina.
Le président ivoirien Laurent Gbagbo accusait Ouagadougou d’être le principal soutien de la rébellion à l’origine de la crise.
Selon le site officiel du gouvernement ivoirien consulté à Ouestafnews, Abidjan est disposé à « intensifier les campagnes d’information et de sensibilisation sur les documents exigibles en matière de contrôles routiers et à examiner diligemment la demande d’un accord de siège au profit du Conseil burkinabé des chargeurs (CBC) ».
Cette décision a été annoncée à la suite d’un « Conseil des ministres conjoint » entre les gouvernements des deux pays tenu le mardi 15 septembre à Yamoussoukro (capitale politique et administrative de la Côte d’Ivoire).
Le président Blaise Compaoré qui co-présidait ce Conseil avec son homologue ivoirien Laurent Gbabo, était accompagné d’une délégation comprenant son Premier ministre Tertius Zongo et une dizaine de membres de son gouvernement.
De son côté, le chef d’Etat ivoirien était accompagné du Premier ministre Guillaume Kigbafori Soro et d’une quinzaine de ministres.
Lors de cette rencontre, la Côte d’Ivoire s’est par ailleurs engagé à prendre des dispositions pour la participation du Burkina Faso au Conseil d’administration du Port Autonome d’Abidjan.
De son côté, le gouvernement burkinabé, s’est engagé à examiner diligemment tout projet d’accord de siège au profit du Port Autonome d’Abidjan.
Le Burkina Faso, pays sans accès à la mer, dépend des pays frontaliers pour son commerce international. Le Port autonome d’Abidjan est en compétition avec ceux des autres pays de la région (Ghana, Togo, Bénin) pour le contrôle du marché burkinabé.
S’agissant des infrastructures routières, relève le communiqué du Conseil des ministres conjoint, les deux chefs d’Etat ont réaffirmé « le caractère prioritaire » du projet autoroutier Yamoussoukro-Ouagadougou, inscrit au « programme autoroutier sous régional ».
Ils se sont engagés à la recherche des financements nécessaires à ce projet, ainsi qu’à la réhabilitation, au renforcement et au revêtement des tronçons des axes existants.
Les deux parties ont aussi convenu de la création d’un comité conjoint de gestion du corridor Abidjan-Ouagadougou, conformément aux dispositions et programmes de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa).
Après de vives tensions nées des accusations du conflit ivoirien, Ouagadougou et Abidjan ont renoué le dialogue. Ainsi, le Burkina est aujourd’hui le principal médiateur dans ce conflit.
L’accord inter-ivoirien actuellement en application et devant mener le pays aux élections pour sortir la Côté d’Ivoire de la crise a été obtenu grâce à la médiation du Burkina.
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