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Côte d’Ivoire : encore une nouvelle date pour la présidentielle : « 31 octobre », selon Soro

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« Sur proposition de la Commission électorale indépendante ( CEI), le Conseil (des ministres) a délibéré et a arrêté la date du 31 octobre 2010, comme étant la date de la convocation du collège électoral », a affirmé le premier ministre ivoirien Guillaume Soro dans une déclaration faite à la presse postée et postée sur le site officiel du gouvernement.

L’annonce de cette date pour la présidentielle survient après d‘intenses pressions de la part des citoyens et de la société civile ivoirienne.

La présidentielle ivoirienne est très attendue par les populations qui espèrent qu’elle sortira le pays d’une longe impasse politico-institutionnelle qui maintient le président Laurent Gbabgo au pouvoir, alors que son mandat a, de fait, expiré depuis 5 ans.

Le dernier blocage en date a porté sur la guéguerre autour du fichier électoral, mais la CEI a récemment annoncé, le « traitement de ce contentieux » à compter du 20 juillet 2010.

C’est en profitant de ce contentieux, que le président Gbagbo avait en février 2010, pris la décision de dissoudre le Gouvernement et la CEI, reportant de fait la présidentielle qu’on espérait alors tenir vers mars 2010.
Le président accusait le président de la Commission électorale de l’époque (Rober Beugré Mambé) de fraudes sur plus de 429.000 personnes, illégalement inscrites sur les listes électorales.

Cette décision faisait suite à un très long bras de fer entre le camp présidentiel et le président de la CEI qui refusait de démissionner sur injonction du chef de l’Etat.

La Côte d’Ivoire vit une crise politique majeure depuis septembre 2002 lorsque des opposants au régime en place ont lancé une attaque armée contre le pouvoir dans plusieurs localités du pays.

La prise du pouvoir avait échoué, mais les assaillants avaient pu prendre contrôle de la partie nord de la Côte d’Ivoire, scindant le pays en deux.

Depuis, plusieurs négociations ont eu lieu, plusieurs accords de paix signés et des élections programmées à maintes reprises, sans jamais être tenues.

Selon certains analystes, le président Gbagbo ne veut en réalité organiser une élection que le jour où il sera « sûr de sa victoire », son alliance avec les Forces nouvelles (ex-rébellion) et le partage du pouvoir avec ces derniers ayant mis son régime hors de danger.


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