Le président Gbabgo s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de « la liste électorale provisoire », dans un discours publié sur le site de la présidence ivoirienne consulté par Ouestafnews.
Le chef de l’Etat ivoirien venait de recevoir cette liste des mains de son premier ministre et ex-ennemi Guillaume Soro.
L’établissement de cette liste et sa validation sont une étape importante vers la prochaine présidentielle prévue avant la fin de l’année.
« Le président ne rend son tablier que lorsque son successeur a prêté serment devant le conseil constitutionnel », a notamment déclaré le chef de l’Etat qui a su manœuvrer pour rester pendant près de 10 ans au pouvoir.
« Notre constitution est tellement claire (…). Quand, l’échéance normale de l’élection présidentielle est passée, le président de la République reste en place après avoir discuté avec le Conseil Constitutionnel », a par ailleurs justifié Laurent Gbagbo dans ce discours.
Arrivé au pouvoir en 2000, lors d’une élection qu’il avait lui-même qualifié de ‘calamiteuse », le président Gbagbo a dû faire face dès septembre 2002 à une sérieuse crise politico-militaire qui a failli emporter son régime, mais qu’il a su par la fin habilement utiliser pour rester au pouvoir, faute de scrutins.
Une nouvelle élection est prévue le 29 novembre 2009 dans le cadre d’un accord de paix dit Accord Politique de Ouagadougou, mais les plus pessimistes estiment que cette élection est partie pour être reportée comme l’ont été 4 autres élections prévues auparavant.
Le président Gbagbo a toutefois tenu à rassurer ses compatriotes en réaffirmant sa volonté de « conduire » le pays vers des élections apaisées mais sans précipitation, a-t-il tenu à préciser.
« Je suis donc sur une ligne. La ligne d’aller aux élections, pas dans la pagaille, mais dans le bien de la Côte d’Ivoire.»
« La Côte d’Ivoire doit être capable de marcher sur les œufs sans les casser. Nous allons essayer de faire cet exercice. Nous allons continuer les discussions », a-t-il assuré
Depuis l’éclatement de la crise de 2002, la Côte d’Ivoire n’a cessé de valser entre espoir et déception quant au retour à une paix définitive.
Pour la communauté internationale qui multiplie la pression sur ce pays et ses dirigeants, le retour à la paix passe par l’organisation d’une présidentielle mais celle-ci tarde à se tenir, laissant encore du temps au président Gbagbo au sommet de l’Etat.
Le chef de l’Etat ivoirien venait de recevoir cette liste des mains de son premier ministre et ex-ennemi Guillaume Soro.
L’établissement de cette liste et sa validation sont une étape importante vers la prochaine présidentielle prévue avant la fin de l’année.
« Le président ne rend son tablier que lorsque son successeur a prêté serment devant le conseil constitutionnel », a notamment déclaré le chef de l’Etat qui a su manœuvrer pour rester pendant près de 10 ans au pouvoir.
« Notre constitution est tellement claire (…). Quand, l’échéance normale de l’élection présidentielle est passée, le président de la République reste en place après avoir discuté avec le Conseil Constitutionnel », a par ailleurs justifié Laurent Gbagbo dans ce discours.
Arrivé au pouvoir en 2000, lors d’une élection qu’il avait lui-même qualifié de ‘calamiteuse », le président Gbagbo a dû faire face dès septembre 2002 à une sérieuse crise politico-militaire qui a failli emporter son régime, mais qu’il a su par la fin habilement utiliser pour rester au pouvoir, faute de scrutins.
Une nouvelle élection est prévue le 29 novembre 2009 dans le cadre d’un accord de paix dit Accord Politique de Ouagadougou, mais les plus pessimistes estiment que cette élection est partie pour être reportée comme l’ont été 4 autres élections prévues auparavant.
Le président Gbagbo a toutefois tenu à rassurer ses compatriotes en réaffirmant sa volonté de « conduire » le pays vers des élections apaisées mais sans précipitation, a-t-il tenu à préciser.
« Je suis donc sur une ligne. La ligne d’aller aux élections, pas dans la pagaille, mais dans le bien de la Côte d’Ivoire.»
« La Côte d’Ivoire doit être capable de marcher sur les œufs sans les casser. Nous allons essayer de faire cet exercice. Nous allons continuer les discussions », a-t-il assuré
Depuis l’éclatement de la crise de 2002, la Côte d’Ivoire n’a cessé de valser entre espoir et déception quant au retour à une paix définitive.
Pour la communauté internationale qui multiplie la pression sur ce pays et ses dirigeants, le retour à la paix passe par l’organisation d’une présidentielle mais celle-ci tarde à se tenir, laissant encore du temps au président Gbagbo au sommet de l’Etat.
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