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Côte d’Ivoire : hausse de 24% du chiffre d’affaires minier

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Il s’agit là d’une « hausse de 24% », qui a aussi occasionné la création de  « près de 6 600 emplois directs et 18 000 emplois indirects pour 77 milliards de francs CFA d’investissements réalisés dans l’exploration et l’exploitation minières », lit-on dans le communiqué du conseil des ministres, du 9 mars 2016.

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En dépit de ces résultats positifs, le secteur a été marqué cette année de façon générale par la « chute importante » des cours de l’ensemble des produits miniers, selon le gouvernement ivoirien.

En production constante, l’or reste un pilier du secteur, alors que la reprise des exploitations de diamants bat son plein. « La production industrielle d’or est en constante progression, passant de 20 tonnes en 2014 à 23,5 tonnes en 2015 » précise le communiqué du gouvernement.

L’activité diamantifère, qui a repris depuis avril 2014, a été elle marquée au cours de l’année 2015 par 13 exportations de lots de diamants portant sur 13 936 carats, selon la même source.

Le manganèse, par contre n’a pas connu pareilles performances, avec 120 496 tonnes en 2012, 362000 en 2014, sa production chute actuellement à 262178 tonnes.

A la date du 31 décembre 2015, 12 exploitations minières industrielles fonctionnaient en Côte d’Ivoire, dont huit pour l’or et quatre pour le manganèse. Ces résultats concernent 12 exploitations minières industrielles en production au 31 décembre 2015, dont 8 pour l’or et 4 pour le manganèse.

« 45 nouveaux permis de recherche pour l’exploration minière ont été octroyés en 2015, portant le nombre total de ces permis à 171, dont 136 pour l’or à fin décembre 2015. Ces permis de recherche ont abouti à 6 autorisations d’exploitation minière semi-industrielle dont deux pour l’or et 4 pour le diamant » renseigne encore le gouvernement ivoirien.

Essentiellement connue pour son agriculture avec son statut de première producteur mondial de cacao, la Côte d’Ivoire  nourrit désormais de fortes ambitions dans le domaine des mines.

A cet effet, un nouveau code minier a été adopté en mars 2014, un texte qui se distingue par sa  « taxe sur les superprofits ». Celle-ci a pour ambition « de mieux partager les revenus entre l’Etat et l’opérateur ». Le code oblige aussi les compagnies à contribuer au développement local. A moyen terme, le gouvernement ivoirien entend porter à 40% (25% actuellement), la part de l’industrie et des mines dans le produit intérieur brut.
 
En Côte d’Ivoire, pour seuls l’or et le manganèse font l’objet d’une véritable exploitation industrielle, alors qu’on note l’existence de nickel, de fer, de cuivre … Selon les autorités, deux nouvelles mines d’or et une nouvelle mine de manganèse sont en cours de construction à Sissingué (Tengrela), à Aféma (Aboisso) et à Lagnonkaha (Korhogo).

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