Fort des 7.000 km2 que représentent les différents permis que détiennent son entreprise en Côte d’Ivoire , M. Liétard estime que
« Tongon n’est que le début » de son partenariat avec ce pays.
Selon le communiqué, la mine de Tongon a produit son premier lingot en octobre 2010, malgré la crise postélectorale qui sévissait dans le pays. Depuis quelque 250 000 onces d’or ont été tirées de Tongon.
Cité dans une dépêche de l’Agence France Presse (AFP, semi-publique), le président Ouattara a appelé à « intensifier les recherches minières » dans son pays pour atteindre « 17 tonnes en 2015 et 25 tonnes d’or en 2020 », promettant « d’y consacrer des investissements importants et de revoir le code minier ».
L’intention de procéder à la révision des codes miniers fait régulièrement l’objet de déclarations des dirigeants politiques et de plusieurs rencontres au niveau sous régional en Afrique de l’ouest où plusieurs pays se positionnent désormais sur le marché de l’exploitation minière pour trouver de nouvelles ressources.
Toutefois, en dépit de ses déclarations d’intention, et des nombreuses réunions au niveau sous régionale, notamment au niveau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, la nature opaque des contrats qui lie les grandes multinationales et les gouvernements africains suscitent de nombreuses suspicions et interrogations.
Avant la Côte d’Ivoire, le Mali, le Burkina, le Sénégal, le Ghana, etc., ont tous misé sur ce secteur mais les populations locales n’arrivent toujours pas à tirer profit de ces ressources minières en dépit des contrats qui se chiffrent à des centaines de millions de dollars.
La société Randgold Resources, très présente en Afrique de l’Ouest (Mali, Burkina, Sénégal et Côte d’Ivoire), est une multinationale constituée à l’origine de capitaux sud africains et qui est aujourd’hui coté à la bourse de Londres.
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