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Côte d’Ivoire : la Raddho toujours préoccupée par la violence

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Ces deux décisions, que la Raddho nomme « la dérive de trop » dans un communiqué transmis à Ouestafnews, ont été prises par le président Laurent Gbabgo alors que le pays s’acheminait vers une élection présidentielle attendue dans le premier trimestre de 2010.

Selon la Raddho, la décision annoncée par l’opposition ivoirienne de remettre « en question la légitimité du président Gbagbo à la tête de l’Etat » en engendré de vives « tensions politiques », et notamment des scènes de violence dans plusieurs parties du pays.

Plusieurs manifestations ayant débouché sur des scènes de violences ont été rapportées par les médias, ces derniers jours.

Certaines de ces scènes ont causé la mort de manifestants, notamment le 19 février à Gagnoa, dans le centre ouest du pays où cinq personnes ont été tuées, rappelle la Raddho.

Le chef d’Etat-major de l’armée ivoirienne, le général Philippe Mangou a attribué la responsabilité de cette situation à l’opposition.

Lundi 22 février le président Blaise Comparé, principal médiateur dans la crise, s’est rendu d’urgence à Abidjan dans l’espoir de faire baisser la tension et de renouer le fil du dialogue entre le président Gbagbo et son opposition.

Gbabo, arrivé au pouvoir en 2000 lors d’élections controversées aurait du terminer son mandat depuis 2005 et une nouvelle présidentielle devait être organisée. Mais, s’appuyant sur la crise ayant éclaté dans le pays en septembre 2002 et qui a scindé le pays en deux, le régime en place est toujours allé de report en report.


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