Cette annonce intervient après une série de plaintes provenant des Nations-Unies et d’organisations de défense des droits de l’Homme qui appellent le gouvernement d’Alassane Ouattara à mettre fin aux multiples exactions dont se sont rendus coupables les Forces républicaines de Côte d’ivoire, (FRCI) composées en majorité d’éléments de l’ex-rebellion, alliés alors au président Ouattara.
Malgré les garanties données par le nouveau pouvoir qui a annoncé une commission nationale d’enquête pour faire la lumière sur tout ce qui s’est passé durant la crise, la pression des ONG contre le nouveau régime ne faiblit pas.
Par ailleurs, face au défi sécuritaire actuel, de sérieuses questions se posent sur la tenue du scrutin législatif que le Président Alassane Ouattara avait promis avant la fin de l’année lors de sa visite officielle à Dakar en mai 2011.
La crise électorale consécutive à la tenue du second tour de l’élection présidentielle de novembre 2010, a fait 3000, morts selon un bilan officiel des autorités ivoiriennes. Elle a pris fin le 11 Avril 2011 avec l’arrestation du président sortant Laurent Gbagbo qui refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara considéré comme vainqueur de l’élection par la communauté internationale.
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