Le Front populaire ivoirien (FPI) du Président Laurent Gbagbo a exigé le départ des forces militaires françaises ainsi que des représentants de la Communauté internationale en Côte d’Ivoire, notamment celle du Groupe de Travail international (GTI), a appris Ouestafnews de source informée.
Le GTI est chargé de superviser le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, pays déchiré depuis quatre ans par un conflit politico-militaire.
Le FPI "demande la dissolution du GTI et le départ du pays de toutes les forces militaires françaises de l’Opération Licorne et du 43e BIMA", a déclaré Pascal Affi Nguessan, président du FPI lors d’une conférence de presse tenue le 22 septembre à Abidjan.
La force Licorne avait été envoyée pour intervenir lors du conflit déclenché le 19 septembre alors que le 43ème BIMA est constitué de soldats basés en permanence à Abidjan en vertu d’accords de défense entre la France et la Côte d’Ivoire.
Les propos d’Affi Nguessan, rapportés par la presse ivoirienne de samedi, font suite à un "mini-sommet" consacré à la crise ivoirienne qui s’était tenu à New York, en marge des travaux du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les principales forces de l’opposition ivoirienne étaient représentées à cette réunion boycotté par le président Gbagbo.
Ayant constaté l’impossibilité de tenir des élections à la date initialement prévue du 31 octobre, les participants ont fait diverses propositions pour la poursuite de la période de transition mais en limitant les pouvoirs du président.
Certains participants ont ainsi émis le souhait de voir la constitution suspendue afin de rendre effective cette limitation des pouvoirs du président de la république et de confiner ce dernier à un rôle purement honorifique.
Le GTI est chargé de superviser le processus de réconciliation en Côte d’Ivoire, pays déchiré depuis quatre ans par un conflit politico-militaire.
Le FPI "demande la dissolution du GTI et le départ du pays de toutes les forces militaires françaises de l’Opération Licorne et du 43e BIMA", a déclaré Pascal Affi Nguessan, président du FPI lors d’une conférence de presse tenue le 22 septembre à Abidjan.
La force Licorne avait été envoyée pour intervenir lors du conflit déclenché le 19 septembre alors que le 43ème BIMA est constitué de soldats basés en permanence à Abidjan en vertu d’accords de défense entre la France et la Côte d’Ivoire.
Les propos d’Affi Nguessan, rapportés par la presse ivoirienne de samedi, font suite à un "mini-sommet" consacré à la crise ivoirienne qui s’était tenu à New York, en marge des travaux du Conseil de sécurité de l’ONU.
Les principales forces de l’opposition ivoirienne étaient représentées à cette réunion boycotté par le président Gbagbo.
Ayant constaté l’impossibilité de tenir des élections à la date initialement prévue du 31 octobre, les participants ont fait diverses propositions pour la poursuite de la période de transition mais en limitant les pouvoirs du président.
Certains participants ont ainsi émis le souhait de voir la constitution suspendue afin de rendre effective cette limitation des pouvoirs du président de la république et de confiner ce dernier à un rôle purement honorifique.
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