La frontière maritime entre ces deux pays qui n’a jamais été délimitée jusqu’ici a acquis désormais une importance stratégique depuis la découverte de pétrole offshore en grande quantité en 2007 par le Ghana. Ce pays dont l’économie reposait sur les mines, notamment la production d’or et l’agriculture avec le cacao est devenu depuis le 7ème producteur africain de brut.
Encouragées cette découverte, les autorités ivoiriennes se sont lancées depuis 2010, année du début de la commercialisation du pétrole ghanéen, dans une campagne de remise en cause du tracé maritime qui les sépare avec leur voisin.
Cette zone maritime appelée le bassin de Tano que se partagent les deux pays est très riche pétrole et en gaz, selon les experts qui évaluent le potentiel à 2 milliards de barils sans oublier ses réserves en gaz.
Après des mois de tension, Ivoiriens et Ghanéens ont choisi depuis ce mois de novembre 2013, la voix de la sagesse.
Au sortir d’une rencontre de deux jours tenue à Accra, ils ont décidé de mettre en place une commission mixte pour résoudre pacifiquement le différend qui les oppose.
Une décision confirmée mardi 26 novembre 2013 , par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné qui s’est adressé à la presse au sortir d’un conseil des ministres tenu à Bouaké (nord).
Selon lui, cette commission décidée par les chefs d’Etat, Alassane Ouattara et John Mahama Dramani, devra parvenir à un accord consensuel d’ici juin 2014.
L’arbitrage de l’Organisation des nations-unies et sa convention sur les droits de la mer, un temps évoqué semble aujourd’hui loin et les officiels des deux pays, qui privilégient désormais une démarche consensuelle, multiplient les concertations.
La Côte d’Ivoire dont l’économie repose essentiellement sur le cacao dont il est le premier producteur mondial a aussi un œil sur les opportunités qu’offre l’or noir, afin de pourvoir diversifier son économie. Plusieurs compagnies étrangères disposent de permis d’exploration accordés par le gouvernement d’Alassane Ouattara.
Sur 51 blocs, 26 ont été attribués et douze contrats de partage de production ont été signés avec différentes compagnies, révélait en janvier 2013, Amadou Toungara, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie.
En avril 2013, l’entreprise française Total sonnait l’alerte en annonçant la découverte d’un gisement de pétrole offshore non loin de la plateforme ghanéenne de Jubilee oil.
Auparavant, d’autres découvertes non encore quantifiées avaient été faites par les compagnies américaine Vanco et britannique Tullow Oil, présentes aussi au Ghana.
Ce mercredi 27 novembre 2013, une nouveau permis d’exploration a été accordé au groupe Taleveras, basé en Angleterre, désormais titulaire du block offshore CI-523, indique le site oilreviewafrica.com
La Côte d’Ivoire est en pleine reprise économique, après une décennie de crise socio-politique. En 2012, elle affichait un taux de croissance de 9,8% selon le Fonds monétaire international (FMI) qui en prédit autant pour 2013.
Encouragées cette découverte, les autorités ivoiriennes se sont lancées depuis 2010, année du début de la commercialisation du pétrole ghanéen, dans une campagne de remise en cause du tracé maritime qui les sépare avec leur voisin.
Cette zone maritime appelée le bassin de Tano que se partagent les deux pays est très riche pétrole et en gaz, selon les experts qui évaluent le potentiel à 2 milliards de barils sans oublier ses réserves en gaz.
Après des mois de tension, Ivoiriens et Ghanéens ont choisi depuis ce mois de novembre 2013, la voix de la sagesse.
Au sortir d’une rencontre de deux jours tenue à Accra, ils ont décidé de mettre en place une commission mixte pour résoudre pacifiquement le différend qui les oppose.
Une décision confirmée mardi 26 novembre 2013 , par le porte-parole du gouvernement ivoirien, Bruno Koné qui s’est adressé à la presse au sortir d’un conseil des ministres tenu à Bouaké (nord).
Selon lui, cette commission décidée par les chefs d’Etat, Alassane Ouattara et John Mahama Dramani, devra parvenir à un accord consensuel d’ici juin 2014.
L’arbitrage de l’Organisation des nations-unies et sa convention sur les droits de la mer, un temps évoqué semble aujourd’hui loin et les officiels des deux pays, qui privilégient désormais une démarche consensuelle, multiplient les concertations.
La Côte d’Ivoire dont l’économie repose essentiellement sur le cacao dont il est le premier producteur mondial a aussi un œil sur les opportunités qu’offre l’or noir, afin de pourvoir diversifier son économie. Plusieurs compagnies étrangères disposent de permis d’exploration accordés par le gouvernement d’Alassane Ouattara.
Sur 51 blocs, 26 ont été attribués et douze contrats de partage de production ont été signés avec différentes compagnies, révélait en janvier 2013, Amadou Toungara, le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie.
En avril 2013, l’entreprise française Total sonnait l’alerte en annonçant la découverte d’un gisement de pétrole offshore non loin de la plateforme ghanéenne de Jubilee oil.
Auparavant, d’autres découvertes non encore quantifiées avaient été faites par les compagnies américaine Vanco et britannique Tullow Oil, présentes aussi au Ghana.
Ce mercredi 27 novembre 2013, une nouveau permis d’exploration a été accordé au groupe Taleveras, basé en Angleterre, désormais titulaire du block offshore CI-523, indique le site oilreviewafrica.com
La Côte d’Ivoire est en pleine reprise économique, après une décennie de crise socio-politique. En 2012, elle affichait un taux de croissance de 9,8% selon le Fonds monétaire international (FMI) qui en prédit autant pour 2013.
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