Le taux de décaissement global du Contrat de désendettement et de développement (C2D) fin 2022 paraphé avec la France a été estimé à 1051,80 milliards FCFA, révèle une note de la présidence ivoirienne. Un montant qui représente 91,36 %, du coût total prévu pour la réalisation de projets et l’épurement de la dette intérieure.
Selon le ministre ivoirien de l’Economie et des Finances, Adama Coulibaly, toutes les ressources sont « entièrement engagées, avec la signature de 29 conventions d’affectation », dont 14 sur le premier C2D signé en décembre 2012 et 15 sur le deuxième paraphé en décembre 2014. Un troisième et dernier C2D d’un montant de 750,77 milliards FCFA avait été signé en octobre 2021.
Trois secteurs d’activités du C2D sont au cœur de ce programme en Côte d’Ivoire. Il s’agit notamment de la Santé, de l’éducation et du développement territorial, souligne le ministre de l’Economie et des Finances, cité par la même note de la présidence.
Le Contrat de désendettement et de développement est un outil de réduction de la dette bilatérale française sur les créances d’aide publique au développement (AFD), à l’initiative des « pays pauvres très endette » (PPTE).
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