Last Updated on 07/08/2008 by Ouestafnews
Par Ouestafnews
Le HCE, composé de 11 membres est dirigé par le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Avant le putsch, ce général était à la tête de la garde républicaine et occupait aussi le poste de « chef de cabinet militaire » du chef d’Etat renversé.
Le HCE promet d’organiser des élections dans une « période qui sera la plus courte possible », selon son « communiqué N°2 » diffusé sur le site de l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI, officielle).
La junte s’engage également à entamer des consultations avec les autres institutions du pays et à respecter les engagements internationaux souscrits par la Mauritanie, en vue de garantir « la continuité de l’Etat ».
Néanmoins, le coup d’Etat a déjà été condamné de manière unanime par la communauté internationale. L’Union Africaine, l’Union Européenne et les Etats-Unis notamment demandent le retour à l’ordre constitutionnel, incarné par le président démocratiquement élu Ould Cheikh Abdallahi. Ce dernier a été arrêté tôt le matin du 6 août en même temps que son premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghf, peu après l’annonce du limogeage de 4 officiers supérieurs, dont son tombeur.
Elu en 2007, Le président déchu était le premier leader mauritanien à accéder au pouvoir par les urnes en trois décennies, la Mauritanie ayant connu une succession de coup d’Etats militaires entre 1978 et 2008.
Le HCE promet d’organiser des élections dans une « période qui sera la plus courte possible », selon son « communiqué N°2 » diffusé sur le site de l’Agence Mauritanienne d’Information (AMI, officielle).
La junte s’engage également à entamer des consultations avec les autres institutions du pays et à respecter les engagements internationaux souscrits par la Mauritanie, en vue de garantir « la continuité de l’Etat ».
Néanmoins, le coup d’Etat a déjà été condamné de manière unanime par la communauté internationale. L’Union Africaine, l’Union Européenne et les Etats-Unis notamment demandent le retour à l’ordre constitutionnel, incarné par le président démocratiquement élu Ould Cheikh Abdallahi. Ce dernier a été arrêté tôt le matin du 6 août en même temps que son premier ministre Yahya Ould Ahmed El Waghf, peu après l’annonce du limogeage de 4 officiers supérieurs, dont son tombeur.
Elu en 2007, Le président déchu était le premier leader mauritanien à accéder au pouvoir par les urnes en trois décennies, la Mauritanie ayant connu une succession de coup d’Etats militaires entre 1978 et 2008.
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