Par Ouestafnews
Sur un total de 37 pays étudiés en Afrique Subsaharienne, dont la totalité des 15 pays de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Mauritanie, aucun ne pourra faire face de manière adéquate à ses besoins alimentaires en 2017, selon les résultats d’une étude menée par le Département de l’Agriculture des Etats Unis consultés par Ouestafnews.
Les auteurs de l’étude sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement, dont les résultats viennent d’être rendus publics, affirment que la situation « va se détériorer dans ces pays dans la prochaine décennie» (2007-2017).
A l’opposé, toutes les catégories de populations en Afrique du Nord par exemple (à l’exception des 10% les plus démunis en Egypte) pourront assurer leur sécurité alimentaire, prévoit le document, le « seul défi » étant pour les gouvernements en place dans ces pays de pouvoir continuer à supporter le coût de leurs importations.
« L’Afrique subsaharienne, déjà la région la plus vulnérable avec le plus faible niveau de calories consommées, sera celle qui souffrira le plus de la détérioration de la sécurité alimentaire ».
L’étude semble ignorer les annonces faites par quelques un des pays de la sous région ouest africaine suite aux soubresauts liés à la cherté de la vie : « l’initiative riz » au Mali par exemple ou encore la Grande Offensive pour la Nutrition et l’Abondance (GOANA) au Sénégal, des programmes, il est vrai, lancés à la va-vite au lendemain des troubles liés à la flambée des prix des céréales au début de cette année.
Les résultats de l’étude américaine contredisent, ou en tout cas semble donner très peu de crédit au contenu même de ces programmes, dont l’ambition clairement définie est d’arriver à l’autosuffisance alimentaire.
A l’échelle mondiale, les prévisions sont tout aussi catastrophiques, puisque « le nombre de personnes exposés à l’insécurité alimentaire dans les 70 pays à faibles revenus étudiés est passé de 849 millions en 2006 à 982 millions en 2007 », selon le rapport qui précise que sont classées dans cette catégorie les personnes qui consomment moins de 2100 calories par jour.
Le déficit alimentaire, estimé à 44 millions de tonnes pour ces 70 pays en 2007, passera à 57 millions de tonnes en 2017, soit un accroissement constant de plus d’un million de tonnes par an – et le plus lourd fardeau sera porté par l’Afrique subsaharienne.
Déjà depuis le début de l’année, des pays comme Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ont connu des scènes de violences et des sérieux troubles liés à la crise alimentaire.
Dans les autres pays (Togo, Bénin, Niger), même si les manifestations ont été moins violentes, les populations sont aussi sorties dans les rues pour protester contre « la vie chère ».
Jusque là la réponse de la plupart des gouvernements concernés s’est limitée à des slogans ou à l’annonce de programmes jugés creux et peu crédibles par les experts ou alors à des accusations contre les commerçants et importateurs « véreux » comme en Côte d’Ivoire ou au Sénégal.
Les auteurs de l’étude sur la sécurité alimentaire dans les pays en développement, dont les résultats viennent d’être rendus publics, affirment que la situation « va se détériorer dans ces pays dans la prochaine décennie» (2007-2017).
A l’opposé, toutes les catégories de populations en Afrique du Nord par exemple (à l’exception des 10% les plus démunis en Egypte) pourront assurer leur sécurité alimentaire, prévoit le document, le « seul défi » étant pour les gouvernements en place dans ces pays de pouvoir continuer à supporter le coût de leurs importations.
« L’Afrique subsaharienne, déjà la région la plus vulnérable avec le plus faible niveau de calories consommées, sera celle qui souffrira le plus de la détérioration de la sécurité alimentaire ».
L’étude semble ignorer les annonces faites par quelques un des pays de la sous région ouest africaine suite aux soubresauts liés à la cherté de la vie : « l’initiative riz » au Mali par exemple ou encore la Grande Offensive pour la Nutrition et l’Abondance (GOANA) au Sénégal, des programmes, il est vrai, lancés à la va-vite au lendemain des troubles liés à la flambée des prix des céréales au début de cette année.
Les résultats de l’étude américaine contredisent, ou en tout cas semble donner très peu de crédit au contenu même de ces programmes, dont l’ambition clairement définie est d’arriver à l’autosuffisance alimentaire.
A l’échelle mondiale, les prévisions sont tout aussi catastrophiques, puisque « le nombre de personnes exposés à l’insécurité alimentaire dans les 70 pays à faibles revenus étudiés est passé de 849 millions en 2006 à 982 millions en 2007 », selon le rapport qui précise que sont classées dans cette catégorie les personnes qui consomment moins de 2100 calories par jour.
Le déficit alimentaire, estimé à 44 millions de tonnes pour ces 70 pays en 2007, passera à 57 millions de tonnes en 2017, soit un accroissement constant de plus d’un million de tonnes par an – et le plus lourd fardeau sera porté par l’Afrique subsaharienne.
Déjà depuis le début de l’année, des pays comme Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Sénégal ont connu des scènes de violences et des sérieux troubles liés à la crise alimentaire.
Dans les autres pays (Togo, Bénin, Niger), même si les manifestations ont été moins violentes, les populations sont aussi sorties dans les rues pour protester contre « la vie chère ».
Jusque là la réponse de la plupart des gouvernements concernés s’est limitée à des slogans ou à l’annonce de programmes jugés creux et peu crédibles par les experts ou alors à des accusations contre les commerçants et importateurs « véreux » comme en Côte d’Ivoire ou au Sénégal.
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