Le président burkinabé est à l’origine de l’Accord politique de Ouagadougou ayant permis la nomination au poste de Premier ministre de Guillaume Soro, ex-chef rebelle et sa réconciliation avec le président Laurent Gbabgo, au pouvoir depuis 2000 malgré l’expiration de son mandat en 2005.
Pour le président Burkinabé, qui n’a pas donné les raisons de son possible retrait, même s’il devait continuer sa médiation, son engagement ne serait plus le même si le statuquo perdure
« Je m’en occuperai (après 2010) , mais pas à ce niveau », a-t-il fait savoir tout en écartant tout risque d’embrasement ou de reprise de la guerre.
Mais a-t-il tenu à préciser, sans les élections que les Ivoiriens attendent depuis 2005 « il n’y a pas une solution pour sortir de la crise ».
La Côte d’Ivoire vit sa plus longue et plus sérieuse crise politique depuis son indépendance, suite au coup d’Etat manqué de septembre 2002 contre le président Ggagbo.
Cette crise a coupé le pays en deux et affecté sérieusement l’économie ivoirienne, jadis considérée comme la plus prospère en Afrique de l’ouest francophone.
Depuis l’éclatement de la crise, plusieurs accords ont été signés entre le président ivoirien et les Forces nouvelles (FN, ex-rébellion) ainsi que l’opposition politique, mais jusqu’à présent, les différentes parties en conflit n’arrivent pas à s’entendre sur les modalités de la réunification totale du pays, le désarmement et surtout l’élection présidentielle très attendue pour sortir la Côte d’Ivoire définitivement de l’impasse.
Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com