La présidente libérienne assure actuellement la présidence en exercice de cette Union composée de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Conakry, du Liberia et de la Sierra Léone, qui avait été créée en 1973 dans le but de promouvoir la coopération économique.
Pays frontalier de la Côte d’ivoire, le Liberia a lui-même connu une violente guerre civile qui n’a pris fin qu’en 2003 après avoir fait près de 150 000 morts, selon des chiffres du site Wikipédia. Le pays reste dans un équilibre précaire sur le plan socio-économique, mais doit faire face à l’afflux massive de réfugiés ivoiriens.
Selon une représentante des Nations-Unies à la réunion de Monrovia, Ellen Loj, près de 30.000 Ivoiriens ont déjà fui leur pays pour se réfugier au Liberia.
Evoquant les voies de sortie de crise, Ellen Johnson-Sirleaf a indiqué que si la « solution militaire reste une option, un règlement pacifique de la crise est toujours privilégié ».
Ces propos sont tenus alors que démarre à Bamako une réunion des chefs d’Etats-majors de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), avec également à son agenda la Côte d’Ivoire et l’examen d’une éventuelle solution militaire pour faire partir le président Laurent Gbagbo.
Le blocage politique actuel en Cote d’ivoire est consécutif au second tour de l’élection présidentielle, tenu le 28 novembre 2010 qui a donné deux présidents « proclamés », Alassane Ouattara désigné vainqueur par la Commission électorale indépendante et reconnu comme président par la communauté internationale et Laurent Gbagbo, le président sortant, déclaré vainqueur par le Conseil constitutionnel.
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