Aucun des principaux protagonistes de la crise — le président Laurent Gbagbo, l’ex-président Henri Konan Bédié, l’ex-PM et principal opposant à Gbagbo Alassane Ouattara, le leader des Forces nouvelles Guillaume Soro — n’est épargné par le diplomate mauritanien.
”Ces dirigeants, que je connais fort bien, se connaissent parfaitement les uns les autres. Ils emploient volontiers un langage de circonstance vis-à-vis de leurs supporters, de leurs électeurs et de leurs interlocuteurs étrangers”, a notamment affirmé Ould Abdallah dans les colonnes du magazine ”Echos de la Banque mondiale”, édité par le bureau régional de l’institution financière à Dakar.
Le représentant du SG de l’ONU, qui répondait à la question de savoir si les dirigeants politiques ivoiriens sont prêts à se faire confiance réciproquement, M. Ould Abdallah , a par ailleurs indiqué qu’il est ”difficile de répondre à cette question”.
Ahmédou Ould Abdallah a rappelé que tous ces dirigeants ivoiriens ont ”travaillé ensemble, plus ou moins étroitement, dans le passé”, selon la publication parvenue à Ouestafnews.
Les dirigeants ivoiriens "portent une lourde responsabilité dans l’histoire présente de leur pays" selon le diplomate qui estime nécessaire "un sursaut patriotique” de la part de ces leaders entre qui, a-t-il cependant souligné, il "existe certainement des passerelles".
"La Côte d’Ivoire n’est-elle pas surtout l’otage d’ambitions et d’animosités personnelles?", s’est interrogé M. Ould Abdallah.
La Côte d’Ivoire est déchirée depuis septembre 2002 par un conflit politico-militaire qui a coupé le pays en deux.
Une transition sous l’égide de la communauté internationale censée prendre fin en octobre dernier n’a pas eu les résultats escomptés, entraînant sa prorogation d’une année.
Mais la nouvelle phase de transition commence sous de mauvais auspices avec un sérieux bras de fer opposant à présent le président Gbagbo au premier ministre de transition Charles Konan Banny, supposé détenir l’essentiel du pouvoir exécutif, ce que lui refuse toutefois le président Gbagbo en s’appuyant sur la "constitution" ivoirienne.
”Ces dirigeants, que je connais fort bien, se connaissent parfaitement les uns les autres. Ils emploient volontiers un langage de circonstance vis-à-vis de leurs supporters, de leurs électeurs et de leurs interlocuteurs étrangers”, a notamment affirmé Ould Abdallah dans les colonnes du magazine ”Echos de la Banque mondiale”, édité par le bureau régional de l’institution financière à Dakar.
Le représentant du SG de l’ONU, qui répondait à la question de savoir si les dirigeants politiques ivoiriens sont prêts à se faire confiance réciproquement, M. Ould Abdallah , a par ailleurs indiqué qu’il est ”difficile de répondre à cette question”.
Ahmédou Ould Abdallah a rappelé que tous ces dirigeants ivoiriens ont ”travaillé ensemble, plus ou moins étroitement, dans le passé”, selon la publication parvenue à Ouestafnews.
Les dirigeants ivoiriens "portent une lourde responsabilité dans l’histoire présente de leur pays" selon le diplomate qui estime nécessaire "un sursaut patriotique” de la part de ces leaders entre qui, a-t-il cependant souligné, il "existe certainement des passerelles".
"La Côte d’Ivoire n’est-elle pas surtout l’otage d’ambitions et d’animosités personnelles?", s’est interrogé M. Ould Abdallah.
La Côte d’Ivoire est déchirée depuis septembre 2002 par un conflit politico-militaire qui a coupé le pays en deux.
Une transition sous l’égide de la communauté internationale censée prendre fin en octobre dernier n’a pas eu les résultats escomptés, entraînant sa prorogation d’une année.
Mais la nouvelle phase de transition commence sous de mauvais auspices avec un sérieux bras de fer opposant à présent le président Gbagbo au premier ministre de transition Charles Konan Banny, supposé détenir l’essentiel du pouvoir exécutif, ce que lui refuse toutefois le président Gbagbo en s’appuyant sur la "constitution" ivoirienne.
Voulez-vous réagir à cet article ou nous signaler une erreur ? Envoyez-nous un message à info(at)ouestaf.com.