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Culture : la danseuse Germaine Acogny affronte l’Espoir en solo

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« Depuis longtemps, je cherchais comment répliquer à ceux qui parlent de l’Afrique à tort et à travers. Aujourd’hui, je le fais avec les gestes de ma danse, accompagnés de mots glanés ici et là », a expliqué la célèbre danseuse dans un texte transmis à Ouestafnews et qui décline le programme d’une tournée internationale qu’elle va débuter en septembre 2010.

Ce nouveau solo sera un spectacle « dansé, parlé, engagé et universel » et se propose d’être « une parole sur l’Afrique, ses grandeurs et ses failles, sans apprêt ni violence, mais courageux», affirme Germaine Acogny qui a fondé en 2004 l’Ecole des Sables, à Toubab Dialaw, petit village à une cinquantaine de kilomètres de Dakar, où elle enseigne les danses traditionnelles et contemporaines d’Afrique.

Son spectacle intitulé « Songook Yaakaar » (affronter l’espoir en wolof, une des langues nationales du Sénégal) conduira la chorégraphe du 10 septembre au 15 novembre 2010 dans plusieurs pays européens : Italie, France, Belgique, Allemagne et probablement Espagne.

Germaine Acogny est une ancienne de Mudra Afrique, célèbre école de danse de Dakar, fondée par le chorégraphe Franco-Suisse Maurice Béjart en 1977 avec la bénédiction de l’ancien président sénégalais, Léopold Sédar Senghor, un amoureux des arts.

Mudra Afrique sera fermée en 1985, mais Germaine Acogny poursuivra sa passion de la danse jusqu’à fonder sa propre école.


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