Last Updated on 06/04/2008 by Ouestafnews
Par Ouestafnews
Abdou Latif Guèye, qui était âgé de 52 ans; était très connu dans son pays pour les combats publics qu’il menait dans les années 80 contre la prostitution, la drogue et la franc-maçonnerie au sein de l’ONG Jamra qu’il avait fondé et qu’il dirigeait.
Dès l’annonce de son décès, plusieurs personnalités du monde politique et de la société civile lui ont rendu hommage pour son engagement et ses combats sur plusieurs fronts sociaux dans les décennies 80 et 90.
Le défunt s’était engagé dans ces combats après avoir milité très jeune dans les mouvements de la gauche avant de finalement s’éloigner du champ politique.
Connu pour ses positions proches de la mouvance islamiste il allait ensuite revenir en politique et s’était allié au président Abdoulaye Wade lors des élections de 2000.
Ce dernier après sa victoire lui confiera la tête de l’organisation humanitaire l’Afrique Aide l’Afrique, fondée par le président Wade lui-même et dont une des premières et rares actions d’envergure fut une intervention humanitaire en Algérie lors des inondations meurtrières que ce pays avait connues en novembre 2001.
Cette organisation "humanitaire", qui entendait révolutionner l’aide à l’Afrique, allait par la suite soudainement disparaître – sans qu’on en sache les raisons officielles – alors même qu’on annonçait l’ouverture de deux autres représentations en Afrique de l’Ouest (au Mali et en Guinée) et qu’on envisageait l’ouverture d’un bureau à Alger, selon des recherches faites par Ouestafnews.
Alors qu’il dirigeait l’AAA, Latif s’était retrouvé mêlé à un trafic de médicaments contre le sida et fut emprisonné pendant 14 mois, avant d’être « blanchi » par la justice, a rappelé la télévision privée sénégalaise Wal-fadjri.
Latif Guèye s’était également signalé dans son rôle actif dans l’affaire dite "Cheikhou Charifou", du nom du petit gamin tanzanien, que l’on qualifiait de "saint" ou de "miraculé" et qui faisait le tour du monde, soi-disant pour réciter des versets du coran sans les avoir appris. Latif faisait partie des organisateurs de l’étape sénégalaise de cette "tournée" du petit Tanzanien.
L’une des dernières actions entreprises par Abdou Latif Guèye avant son décès brutal était le dépôt d’une lettre de protestation à l’ambassade des Pays Bas à Dakar contre le député et dirigeant de l’extrême droite néerlandaise Geert Wilders qui défraie la chronique en ce moment pour son film "fitna" que l’auteur dit avoir délibérément tourné pour montrer son opposition à l’islam.
Dès l’annonce de son décès, plusieurs personnalités du monde politique et de la société civile lui ont rendu hommage pour son engagement et ses combats sur plusieurs fronts sociaux dans les décennies 80 et 90.
Le défunt s’était engagé dans ces combats après avoir milité très jeune dans les mouvements de la gauche avant de finalement s’éloigner du champ politique.
Connu pour ses positions proches de la mouvance islamiste il allait ensuite revenir en politique et s’était allié au président Abdoulaye Wade lors des élections de 2000.
Ce dernier après sa victoire lui confiera la tête de l’organisation humanitaire l’Afrique Aide l’Afrique, fondée par le président Wade lui-même et dont une des premières et rares actions d’envergure fut une intervention humanitaire en Algérie lors des inondations meurtrières que ce pays avait connues en novembre 2001.
Cette organisation "humanitaire", qui entendait révolutionner l’aide à l’Afrique, allait par la suite soudainement disparaître – sans qu’on en sache les raisons officielles – alors même qu’on annonçait l’ouverture de deux autres représentations en Afrique de l’Ouest (au Mali et en Guinée) et qu’on envisageait l’ouverture d’un bureau à Alger, selon des recherches faites par Ouestafnews.
Alors qu’il dirigeait l’AAA, Latif s’était retrouvé mêlé à un trafic de médicaments contre le sida et fut emprisonné pendant 14 mois, avant d’être « blanchi » par la justice, a rappelé la télévision privée sénégalaise Wal-fadjri.
Latif Guèye s’était également signalé dans son rôle actif dans l’affaire dite "Cheikhou Charifou", du nom du petit gamin tanzanien, que l’on qualifiait de "saint" ou de "miraculé" et qui faisait le tour du monde, soi-disant pour réciter des versets du coran sans les avoir appris. Latif faisait partie des organisateurs de l’étape sénégalaise de cette "tournée" du petit Tanzanien.
L’une des dernières actions entreprises par Abdou Latif Guèye avant son décès brutal était le dépôt d’une lettre de protestation à l’ambassade des Pays Bas à Dakar contre le député et dirigeant de l’extrême droite néerlandaise Geert Wilders qui défraie la chronique en ce moment pour son film "fitna" que l’auteur dit avoir délibérément tourné pour montrer son opposition à l’islam.
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