Le plan de restauration de la dette du Ghana exigé par le Fonds monétaire international (FMI) en contrepartie d’un financement de trois milliards de dollars ne va pas engendrer de pertes pour les détenteurs d’obligations, indique le président ghanéen, Nana Akufo-Ado, lors d’un entretien à la télévision nationale.
« Aucun investisseur individuel ou institutionnel dans les bons du Trésor ou les obligations souveraines ne perdra son argent à la suite de nos négociations en cours avec le FMI. Il n’y aura pas de décote », précise le président du Ghana, cité par l’Agence Ecofin.
En juillet 2022, le FMI avait estimé que la dette, qui s’élève à 38 milliards de dollars, n’était pas viable. L’institution de Breton Woods avait invité les autorités ghanéennes à procéder à une restructuration de la dette pour pouvoir bénéficier d’un programme d’aide.
En 2018, le Ghana avait décidé ne plus recourir au Fonds monétaire international pour ses problèmes économiques. Le président ghanéen avait lancé, cette année, une stratégie dénommée « Ghana Beyond Aid » (le Ghana au-delà de l’aide) et avait annoncé son intention de ne pas renouveler l’accord signé avec le FMI en 2016 par son prédécesseur. En mai 2022, le pays avait également une nouvelle fois réaffirmé cette position.
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