Dans une déclaration dont Ouestafnews a obtenu copie, la CSCI invite toutes les composantes de la société ivoirienne ainsi que les communautés étrangères vivant dans le pays à adopter « des attitudes pouvant permettre d’éviter que la Côte d’Ivoire ne sombre à nouveau dans la violence ».
Les signes d’inquiétude qui justifient l’appel de la CSCI sont « suscités et entretenus par des personnes anonymes au moyen de SMS qui incitent au tribalisme, à la haine, à la médisance, à la xénophobie… », selon la Convention.
Laurent Gbagbo arrivé en tête du premier tour avec 38,4 % et sont rival alassane Alassane Ouattara, deuxième avec 32,7%, se livrent depuis plusieurs années une bataille à mort dont le principal enjeu est le contrôle du pouvoir.
Le président sortant avait accusé son rival d’être le « parrain » de la rébellion déclenchée le 22 septembre 2002 qui a failli le renverser et dont la conséquence fut la partition de fait du pays pendant près d’une décennie.
L’élection présidentielle en cours est censée clore une décennie de crise politico-militaire, entamée par le coup d’Etat de décembre 1999, suivi de l’élection chaotique du président Gbagbo en 2000 et aggravée par la rébellion de septembre 2002.