29.1 C
Dakar

Une information fiable et indépendante sur les questions qui traversent l'Afrique.

Du Sénégal à Taiwan, on danse…

À LIRE

spot_img

Du Sénégal à Taiwan, on danse...
Eparpillés sur une scène ouverte révélant le somptueux paysage, 9 danseurs africains et européens enchaînent des mouvements mi- gracieux, mi- saccadés, parfois grotesques, mais toujours éloquents. Le lieu : l’Ecole des Sables, centre de formation panafricain en danses traditionnelles et contemporaines, qui présentait la première version encore inachevée du projet « Home » porté en collaboration avec la compagnie allemande Step Text.

Mises en scène par les chorégraphes Helge Letonja (Allemagne) et Opiyo Okach (Kenya), les pièces de danse contemporaine « Homescapes » et « The house that never walked » livrent une réflexion sur l’espace que constitue « la maison » et les identités politiques et nationales, selon les chorégraphes.

Sur scène, quelques sons viennent ponctuer le silence car « parfois on peut dire plus sans les paroles », souligne le metteur en scène Helge Letonja. Ce spectacle presque muet parle un langage universel. Dans le public, confrères, passionnés de danses, touristes et familles de toutes nationalités alternent entre rires et contemplation.

Les mimiques de l’insatisfaite Taïwanaise à la recherche d’une place parfaite pour son tam-tam provoquent l’hilarité quand le jeu de jambes de la danseuse espagnole coupe le souffle. Duos, danses en canon et tableaux se suivent pour créer des symboles visuels forts. Les corps roulent au sol et s’effleurent tour à tour affublés d’accessoires loufoques, comme cette queue de poisson portée à même la bouche.

« Nous avons en partie travaillé à partir d’improvisations » explique le chorégraphe et Opiyo Okach.

La représentation du projet « Home » met fin à un travail de 2 semaines au sein de l’Ecole des Sables, institut créé en 1998 par la célèbre danseuse et chorégraphe, Germaine Acogny. Sélectionnés grâce à un casting serré, les danseurs poursuivront désormais le projet en Allemagne à Brême où le spectacle doit être finalisé pour s’exporter ensuite en à Londres, voir à Paris.

Vous voulez réagir à cet article ou nous signaler une erreur, envoyez nous un mail à info[@]ouestaf.com

Articles connexes

spot_img

Actus