Cité par le quotidien nigérian Daily Trust (privé), l’universitaire a en outre souligné la volonté des universités de sauvegarder « la crédibilité » de la production académique nigériane.
Selon des recherches effectuées par Ouestafnews, quatre enseignants ont été exclus de l’université en mars 2013 de Calabar pour acte de plagiat. En 2009, à l’université de Benin, deux maitres-assistants avaient aussi été exclus pour la même cause.
« le plagiat est une faute morale, civile, commerciale ou pénale consistant à copier un auteur ou créateur sans le dire, ou à fortement s’inspirer d’un modèle que l’on omet délibérément ou par négligence de désigner », selon la définition qu’en donne l’encyclopédie en ligne Wikipédia.
Pour vaincre le fléau un partenariat a été scellé avec une firme technologique britannique dénommée iParadigms Europe Limited, fabricant du logiciel anti-plagiat dénommé Turnitin. Ce logiciel, déjà testé, sera adopté par les 123 établissements universitaires fédéraux du pays, dès mai 2013.
Turnitin va coûter trois millions de dollars et un contrat de trois ans a été signé entre la firme britannique et le comité des vice-recteurs des universités fédérales.
Ce logiciel est utilisé dans plus de 126 pays dans le monde. Le Nigérian sera quant à lui le premier pays à l’utiliser sur toute l’étendue de son territoire.
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