« La date du 29 novembre serait idéale, mais elle sera déplacée légèrement », a déclaré Robert Beugré Mambé au cours d’une conférence presse tenue au siège de la CEI à Abidjan.
La nouvelle date devrait être fixée lors d’une rencontre prévue le 15 Novembre à Ouagadougou au Burkina Faso entre représentants des partis politiques ivoiriens et le président Burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne.
Le président Compaoré, après avoir été accusé par le président Laurent Gbagbo d’être à l’origine de la crise ivoirienne déclenchée en septembre 2002 en est devenue le principal médiateur, et la tenue d’une élection présidentielle fait partie de l’accord obtenu grâce à la médiation burkinabé.
Ce nouveau report annoncé par la CEI vise à « faire un travail propre et (à) permettre à tous les Ivoiriens d’avoir leurs pièces pour participer à l’élection du président de la république », a expliqué M. Mambé.
Après le dépôt des listes électorales provisoires début octobre, près de 2 millions d’électeurs n’avaient pu être clairement identifiés après « comparaison avec les fichiers historiques ». Mais selon des informations publiées sur le site de la CEI consultée par Ouestafnews, la situation s’est beaucoup améliorée.
« Le nombre de personnes n’ayant pas encore été identifiées dans la phase de croisement avec les fichiers historiques vient de baisser. Sur un total de 1.911.230 personnes qu’on ne retrouvait pas, 877.245 ont été repérées » précise la CEI sur son site Internet.
Ces problèmes d’identification des électeurs avaient poussé plusieurs analystes à pronostiquer un report, depuis plusieurs semaines déjà.
Ce dernier changement du calendrier électoral a été diversement apprécié par la classe politique ivoirienne.
Le secrétaire national chargé des élections du Front Populaire Ivoirien (FPI parti au pouvoir) Sokouri Bohui, interrogé par Radio France Internationale (Rfi) ce 12 Novembre a indiqué que son parti « comprenait » le report de la date du 29 Novembre.
De son côté Rassemblement Des Républicains (RDR, opposition) de l’ex-premier ministre Alassane Dramane Ouattara s’est insurgé contre le changement déplacement de date. Pour lui « c’est un manque de respect » pour les Ivoiriens qui sont traités avec « désinvolture », selon ce parti.
Quant au parti de l’ex-président Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, Ex-parti au pouvoir), son porte parole, le Pr Niamké Koffi s’est refusé à tout commentaire.
Cependant, M. Bédié en meeting à Korhogo dans le nord du pays avait déjà exprimé son désaccord « avec un énième report de l’élection présidentielle » selon des propos rapportés par la presse, et notamment le le quotidien « Soir Info » dans son édition du 9 novembre.
La présidentielle ivoirienne a déjà été reporté cinq fois depuis 2005. Il est censé tourner la page de la crise militaro-politique déclenchée en 2002 par un coup d’Etat manqué et qui a coupé en deux la Côte d’Ivoire, premier pays exportateur de cacao dans le monde.
La nouvelle date devrait être fixée lors d’une rencontre prévue le 15 Novembre à Ouagadougou au Burkina Faso entre représentants des partis politiques ivoiriens et le président Burkinabé, Blaise Compaoré, médiateur dans la crise ivoirienne.
Le président Compaoré, après avoir été accusé par le président Laurent Gbagbo d’être à l’origine de la crise ivoirienne déclenchée en septembre 2002 en est devenue le principal médiateur, et la tenue d’une élection présidentielle fait partie de l’accord obtenu grâce à la médiation burkinabé.
Ce nouveau report annoncé par la CEI vise à « faire un travail propre et (à) permettre à tous les Ivoiriens d’avoir leurs pièces pour participer à l’élection du président de la république », a expliqué M. Mambé.
Après le dépôt des listes électorales provisoires début octobre, près de 2 millions d’électeurs n’avaient pu être clairement identifiés après « comparaison avec les fichiers historiques ». Mais selon des informations publiées sur le site de la CEI consultée par Ouestafnews, la situation s’est beaucoup améliorée.
« Le nombre de personnes n’ayant pas encore été identifiées dans la phase de croisement avec les fichiers historiques vient de baisser. Sur un total de 1.911.230 personnes qu’on ne retrouvait pas, 877.245 ont été repérées » précise la CEI sur son site Internet.
Ces problèmes d’identification des électeurs avaient poussé plusieurs analystes à pronostiquer un report, depuis plusieurs semaines déjà.
Ce dernier changement du calendrier électoral a été diversement apprécié par la classe politique ivoirienne.
Le secrétaire national chargé des élections du Front Populaire Ivoirien (FPI parti au pouvoir) Sokouri Bohui, interrogé par Radio France Internationale (Rfi) ce 12 Novembre a indiqué que son parti « comprenait » le report de la date du 29 Novembre.
De son côté Rassemblement Des Républicains (RDR, opposition) de l’ex-premier ministre Alassane Dramane Ouattara s’est insurgé contre le changement déplacement de date. Pour lui « c’est un manque de respect » pour les Ivoiriens qui sont traités avec « désinvolture », selon ce parti.
Quant au parti de l’ex-président Henri Konan Bédié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci, Ex-parti au pouvoir), son porte parole, le Pr Niamké Koffi s’est refusé à tout commentaire.
Cependant, M. Bédié en meeting à Korhogo dans le nord du pays avait déjà exprimé son désaccord « avec un énième report de l’élection présidentielle » selon des propos rapportés par la presse, et notamment le le quotidien « Soir Info » dans son édition du 9 novembre.
La présidentielle ivoirienne a déjà été reporté cinq fois depuis 2005. Il est censé tourner la page de la crise militaro-politique déclenchée en 2002 par un coup d’Etat manqué et qui a coupé en deux la Côte d’Ivoire, premier pays exportateur de cacao dans le monde.